Gilets jaunes, mouvement social, manifestations, émeutes, Éric Drouet, Priscillia Ludosky, Inflation et chômage, population défavorisée, coût du carburant, Macron, mouvement populaire, fakes news, politique et réseaux sociaux, violences policières
Le mouvement des gilets jaunes est un mouvement apolitique contestataire et populiste dont les revendications portent sur une meilleure justice économique ayant véritablement débuté à l'automne 2018 au sein de nombreuses régions françaises. Après la mise en circulation d'une pétition en mai ayant attiré près d'un million de signatures, des manifestations de masse dans des ronds-points ont commencé dès le 17 novembre 2018. En effet, motivé par une revendication portant sur la baisse des prix du carburant, un coût de la vie moins important et dénonçant les récentes réformes fiscales mises en place par le gouvernement français et pesant sur les classes moyennes et les classes populaires, notamment au sein des zones rurales : le mouvement des gilets a connu dès ses débuts un certain succès. Dès lors, les desiderata ont porté sur une baisse des taxes sur les carburants, à une réintroduction de l'impôt sur la fortune (ISF), à une augmentation du salaire minimum (SMIC) et également à la mise en place de référendums d'initiatives citoyennes (RIC). Au regard des manifestants, le mouvement couvre tout le spectre politique, allant de l'extrême gauche à l'extrême droite.
[...] Dès lors, le gouvernement français a dû prendre des mesures afin de contraindre les réactions. Dans l'urgence, les mesures prises (un chèque de 100Euro, un gel de la hausse de la CSG, un gel de la hausse des carburants) n'ont pas satisfait les interrogations et revendications des manifestants qui continuent d'inscrire leur démarche dans une volonté de profonde réforme. Par ailleurs, un grand débat est organisé par le gouvernement sans provoquer l'adhésion des français. Le mouvement des gilets jaunes est encore aujourd'hui d'actualité. [...]
[...] Dès lors, le mouvement a impliqué des manifestations et le blocage de nombreuses routes. Certaines des manifestations se sont alors véritablement transformées en violentes émeutes, à l'image des émeutes de et mai 1968, et la réaction de la police qui a entraîné de nombreux cas de perte de membres, à l'image d'un oeil perdu par exemple, a été critiquée par les médias internationaux. Un Grand Débat initié par le président Emmanuel Macron a fait suite aux exigences de la situation Ainsi, des manifestants dans de nombreux endroits du monde - certains avec des griefs similaires, d'autres sans liens - ont utilisé le gilet jaune comme symbole. [...]
[...] Conclusion Ainsi, bien que le mouvement des gilets jaunes s'inscrive dans une tradition d'émeutes et de violences policières liées aux manifestations que la France a connu ces 50 dernières années à l'image du CEP, des émeutes de 2005, de 1995 ou encore de Mai 1968, le mouvement des gilets se caractérise de manière inédite par la longévité des manifestations et de son inscription aux outils technologiques du XXIe siècle, en particulier des réseaux sociaux. [...]
[...] En effet, selon les médias : ce n'est pas un hasard si les voitures ont été l'étincelle qui a enflammé cette colère. Ne plus en avoir besoin est devenu un symbole de statut en France. "Ceux des centres-villes disposent d'une multitude de transports en commun, mais vous avez être assez riche pour vivre dans le centre de Paris, Marseille ou Bordeaux Un spectre politique qui pousse aux extrême et une hostilité commune envers Macron et les médias L'une des caractéristiques majeures du mouvement des gilets jaunes réside dans l'adhésion politique des militants et manifestants. [...]
[...] L'un des objectifs des gilets jaunes est alors d'obtenir le droit de prendre des initiatives et de demander à tout moment au gouvernement de proposer ou d'abroger une loi, de modifier la constitution ou de révoquer un fonctionnaire. Le modèle de gouvernement suisse, où les référendums sont fréquents, a été comparé au système gouvernemental français descendant pour expliquer l'absence d'un tel mouvement en Suisse. Étienne Chouard, professeur d'économie française et de droit, et un dentiste retraité nommé Yvan Bachaud, qui a nommé le RIC, ont été parmi les premiers partisans de ces référendums. [...]
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