En 2009, en plein cœur de la crise économique et peu après la défaite du PS à la présidentielle de 2007, une alliance électorale est créée à gauche afin de gagner des sièges aux élections européennes : Le Front de Gauche. En 2011, le Parti Communiste Français renonce à présenter un candidat en vue de la présidentielle de 2012 pour se rallier derrière Jean Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, et candidat commun pour le Front de gauche. En seulement 2 ans, l'alliance électorale qui avait pour but de contrer la dérive libérale de l'Europe est devenue un acteur politique majeur, rassemblant pas moins de 7 organisations politiques différentes et allant même jusqu'à rafler la place de deuxième force politique de gauche en réalisant un score de 9,3% en moyenne, devant Europe Ecologie, Les Verts et le Nouveau Parti Anticapitaliste. Aujourd'hui, le Front de gauche se place 4ème dans les intentions de vote pour la présidentielle de 2012 avec 7,5% des sondés qui déclarent vouloir voter pour lui à la présidentielle
[...] Il se veut en effet le porte-parole d'une France populaire, qui souffre de la crise et du fossé qui se creuse entre gouvernants et gouvernés, à chacun de juger si l'on peut vraiment interpréter cette attitude comme populiste. Néanmoins pensent qu'il est proche des gens contre seulement 18% qui sont de l'avis contraire. Une stratégie de campagne qui porte donc ses fruits : par exemple, sur son blog[7], Jean Luc Mélenchon retrace sa campagne à travers de carnets de route où il raconte à ses sympathisants le déroulement de ses déplacements. [...]
[...] Dés lors, ces choix politiques vont se retourner contre le PCF. En effet, les communistes avaient accepté de faire alliance avec les socialistes dans l'objectif de retrouver un électorat fort chez la classe populaire pour pallier au déclin des ouvriers. Or c'est tout l'inverse qui se produit, en effet aux législatives de 1978, le PCF n'obtient que 21% des suffrages et se fait ainsi devancer pour la première foi par le PS. Cette crise du parti communiste va s'aggraver au fil du temps avec la participation des communistes au gouvernement de Pierre Mauroy en 1981, et au gouvernement Jospin de 1997. [...]
[...] En effet, aujourd'hui le front de gauche c'est la réunion du Parti communiste français, du Parti de gauche, de la Gauche unitaire, de la Fédération pour une alternative sociale et écologique, du parti République et socialisme du parti Convergences et alternative ainsi que du Parti communiste des ouvriers de France. Ainsi comment tant de partis politiques ont pu s'unir au sein d'une même coalition ? Pourquoi ? Enfin, comment tant d'idéologies contradictoires parviennent à coexister pour un objectif commun ? Nous tenterons de répondre à l'ensemble de ces questions dans cette première partie. [...]
[...] En effet, le Parti Communiste Français et le Parti de Gauche ont-ils le même projet de société ? Tout dépend de ce qu'on entend par communisme En effet, aujourd'hui le parti communiste français n'en est plus vraiment un. Ayant abandonné l'idée de révolution prolétaire, le PCF a désormais accepté les règles de la République et se contente dorénavant de prôner une politique anticapitaliste. En ce sens, le PCF est un parti en perte d'idéologie qui ne fait qu'entretenir l'idéal d'une société meilleur. [...]
[...] Leader du mouvement lycéen dans sa ville, il rejoint l'UNEF[3] dès son entrée à la faculté de Besançon en 1969. Pour s'opposer à la mainmise du PSU[4] et de la Ligue Communiste sur cette organisation, il rejoint rapidement l'OCI[5] d'obédience Trotskyste. Puis lors de la scission de l'UNEF en 1970, il travaille à la reconstruction d'une cellule syndicale étudiante en devenant le président de l'union locale étudiante. Mélenchon, dès ses jeunes années, s'engage donc dans la lutte politique, n'hésitant pas à passer d'un syndicat à l'autre afin de défendre ses idées. [...]
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