François Fillon, président de la République française, monde arabe, les républicains, primaire droite, primaire gauche, Michel Aoun, Chrétiens d'Orient, l'Iran, Etats-Unis, Donald Trump
Fillon est sorti vainqueur des primaires « Les Républicains » avec une large majorité devant un concurrent, pas des moindres, Alain Juppé. Il regroupe autour de lui un grand rassemblement dans son camp à droite, a bénéficié de ralliements d'autres candidats des primaires à l'instar de Bruno Lemaire et Poisson, incarne une personnalité qui ne clive pas et par conséquent ne suscite pas un vote d'opposition — à l'instar de ce qu'on peut appeler le vote anti-Sarkozy — ajouté à d'autres facteurs, constituent des éléments qui laissent prévoir son élection en mai 2017.
[...] Fillon président, quelle tournure pour les relations de la France avec le monde arabe ? Fillon est sorti vainqueur des primaires Les Républicains avec une large majorité devant un concurrent, pas des moindres, Alain Juppé. Il regroupe autour de lui un grand rassemblement dans son camp à droite, a bénéficié de ralliements d'autres candidats des primaires à l'instar de Bruno Lemaire et Poisson, incarne une personnalité qui ne clive pas et par conséquent ne suscite pas un vote d'opposition à l'instar de ce qu'on peut appeler le vote anti-Sarkozy ajouté à d'autres facteurs, constituent des éléments qui laissent prévoir son élection en mai 2017. [...]
[...] D'ailleurs à propos de l'Iran, Fillon a déclaré à maintes reprises que la France, sous la présidence Hollande, a pris des positions hostiles à l'égard de l'Iran. Pour sa part, il prône de revenir à l'équilibre sur cette question afin de pouvoir se constituer en interlocuteur, voire en médiateur valable entre l'Iran et les États-Unis. III. De futures crises diplomatiques ? Ceci dit, ces nouveaux positionnements ne seront pas sans impacts sur d'autres relations dans la région arabe. Ils pourront même se conclure sur de grandes crises diplomatiques. [...]
[...] S'il cherchait un coup médiatique, il aurait pu se contenter d'une seule visite sous les flashs des caméras. En septembre 2015, François Fillon a déclaré sur Europe 1 : il faut aider le régime de Bachar el-Assad Les réactions étaient fortes devant un tel positionnement qui allait à l'encontre d'une grande partie de la classe politique. Durant la campagne électorale des primaires, il a déclaré : la France avait toujours comme alliés les chrétiens d'Orient, nous devrons revenir à cette position Il considère que le pouvoir syrien sous la Bachar El- Assad protège, malgré ses défauts, les chrétiens d'Orient, un sujet qui lui est particulièrement important. [...]
[...] De même que la Turquie est majoritairement sunnite. Un positionnement français anti-sunnite ne risquerait-il pas d'envenimer plus l'installation française historique au Moyen-Orient ? En outre, faut-il rappeler que les clivages compliqués du Moyen-Orient ne s'opèrent pas seulement sur des arrière-plans religieux ? La guerre d'influence entre le mouvement les frères musulmans et les salafistes en est la énième preuve. [...]
[...] Pour résumer les lignes précédentes, un tel positionnement de Fillon mènera à une amélioration nette des relations françaises avec le camp mené par l'Iran et la Syrie dans la région. Les éléments économiques ne risquent pas de bénéficier de cette amélioration vu que ce camp ne représente pas un potentiel financier énorme par rapport aux pays du Golfe. Par ailleurs, ce camp adoptera certainement une position pragmatique en échangeant les informations avec les services français nécessaires pour tous en matière de lutte antiterroriste, mais ne plongera pas dans ce rapprochement de plain- pied, vu l'historique tendu des relations durant les dernières années. [...]
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