Femmes, élection, politique
Depuis la mise en œuvre de la loi sur la parité en 2001 en France on a pu observer une surenchère autour de l'idée selon laquelle les femmes font de la politique autrement – c'est-à- dire différemment par rapport aux hommes. Cette idée a toujours existé et dans un cadre mondial, la question des femmes en politique soulève le débat sur l'existence d'une manière proprement féminine de faire de la politique, un savoir faire particulier à leurs expériences.
[...] Mais ces combats ne sont jamais gagnées », dit Roselyne Bachelot, actuelle Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale. Il faut donc être résistante et indifférente. Pour durer en politique, les femmes donc essaient de prouver qu'elles peuvent être comme les hommes. D'après l'enquête de 1999 parmi les députés, les femmes ont pris leurs carrières politiques plus sérieusement que les hommes. Tandis que entiers 84% députés sont mariés, seulement 56% députées en sont. Seuls d'hommes vivent seuls en comparaison avec 29% des femmes des femmes députées sont divorcés auprès de des hommes. [...]
[...] Cependant, seules deux femmes sont à la tête d'une région en 2011. Néanmoins, malgré cette lente avancée, les femmes reçoivent plus en plus des postes importants en politique. On compte deux femmes aux instances dirigeantes du Parti Socialiste – Martine Aubry et Ségolène Royale. Michèle Alliot-Marie a été ministre de la Justice, l'Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères mais aussi présidente d'un grand parti politique, le RPR. De même, le PCF et les Verts ont été dirigés par deux femmes, Marie-George Buffet et Cécile Duflot (qui toujours reste la secrétaire nationale des Verts). [...]
[...] Les femmes adoptent un mode de construction d'une identité commune à toutes les femmes, soutenue par la médiatisation de la vie politique grâce à la télévision ou la radio. Les femmes au cours des élections présidentielles constituent l'un des enjeux essentiels, et sont l'objet d'une surenchère pour attirer leurs votes car aucun candidat à la magistrature suprême ne peut se permettre d'ignorer les aspirations de plus de 50% du corps électoral. L'élection du Président Valéry Giscard d'Estaing le 19 mai 1974 marque un tournant significatif dans le cheminement des causes féministes. [...]
[...] Les femmes disposent donc ont de moyens de faire la politique différemment des hommes. Mais au lieu de trouver les origines de ces différences dans leur nature ou les spécificités de leur sexe, on les attribue à leur histoire d'exclusion de la politique et à un milieu politique contemporain très masculin dans lequel peu des femmes atteignent les sommet du pouvoir sans se voir attribuer une attitude politique virile. En effet, les femmes sont plus présentes dans les rôles considérés comme plus compatibles avec leur sexe, par exemple les mandats municipaux où elles peuvent entretenir des rapports plus proches avec les citoyens, ce qu'elles font bien apparemment et si leur vie familiale ne leur posent pas trop de contrainte en même temps. [...]
[...] À l'UMP, Christine Lagarde et Michèle Alliot-Marie sont des femmes politiques ayant occupé des fonctions stratégiques au sein du gouvernement, notamment le ministère de l'Economie pour la première et des ministères d'État pour la seconde (Défense, Intérieur, Justice et Affaires étrangères). - D'autre part, faire de la politique reste essentiellement une activité masculine : La question essentielle est : pourquoi celle sous-représentation en pays telle démocratique et développée comme la France? C'est le pays dont le milieu politique est considéré essentiellement masculin. Les lieux privilégiés de rencontres informels sont des buvettes des assemblées, des déjeuners d'élus et des autres évènements sociaux où s'élabore une culture commune, s'échangent des informations et se tissent des réseaux. [...]
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