Abraham Lincoln a dit « Un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil ». Il a voulu montrer l'importance du droit de vote, quel impact il peut avoir. Un bulletin de vote peut changer énormément de choses, cela détermine le régime qu'il sera adopté. Mais avant, tout le droit de vote est un des droits civiques de base dans une démocratie. Il permet aux citoyens d'un État d'exprimer leur volonté, par le biais d'un scrutin, et ainsi d'élire leurs représentants et leurs gouvernants ou de répondre à la question posée par un plébiscite ou un référendum. Pour avoir ce droit il fait être citoyen, c'est-à-dire un sujet de droit. Ce critère était déjà présent dans la Grèce Antique. En effet, seuls les citoyens pouvaient accéder au vote, mais il fallait être aussi de sexe masculin. Déjà à cette époque, les femmes étaient exclues mais aussi les esclaves…
Le droit de vote est une conquête historique, il n'a pas toujours existé de façon formelle. Comme nous venons de le dire, tout le monde n'a pas toujours bénéficié du droit de vote. Les personnes dépendantes étaient exclues du vote en 1789. Le vote est devenu quasiment partout l'instrument de légitimation du pouvoir, même dans les régimes autoritaires. Mais l'élection est devenue historiquement progressivement l'instrument privilégié de sa transmission de l'autorité pour obtenir l'obéissance des gouvernés. Dans ce cadre nous pouvons nous demander s'il existe toujours des exclus du droit de vote. Il est vrai qu'à partir de la révolution il existe des exclus du droit de vote, en revanche on peut observer un combat pour un droit de vote plus équitable.
[...] En 1793, la constitution prévoyait que le droit de vote serait accordé à tout étranger qui, domicilié en France, depuis une année, y vit de son travail, ou acquiert une propriété, ou épouse une Française, ou adopte un enfant, ou nourrit un vieillard, tout étranger enfin qui sera jugé par le corps législatif avoir bien mérité de l'humanité. Cette constitution ne serait jamais mise en place. Le problème persiste tout de même, surtout en France où le droit de vote n'est reconnu que partiellement. [...]
[...] Cependant le droit de vote des étrangers est partiel. En effet les immigrés qui n'ont pas la nationalité française sont exclus du droit de vote. La Constitution de 1958 dispose que : "Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques". François Mitterrand avait fait de la question du droit de vote des étrangers aux élections politiques locales, une de ses propositions de son programme de campagne à l'élection présidentielle de 1981. [...]
[...] Le 15 juillet 1919, le pape Benoît XV lui-même se prononce en faveur du droit de vote des femmes Les femmes se mobilisent pour obtenir leur droit de vote, jusqu'à s'enchainer à des bancs ou des grilles. Ce qui a surement déterminé leur motivation fut leur participation dans la société pendant la Seconde Guerre Mondiale. Comme les hommes combattaient dans les tranchées, les femmes ont dû les remplacer aux champs, dans les usines et dans les bureaux. Elles ont témoigné aussi de leur patriotisme comme infirmières et aides soignantes dans les hôpitaux de campagne. [...]
[...] Les personnes dépendantes étaient exclues du vote en 1789. Le vote est devenu quasiment partout l'instrument de légitimation du pouvoir, même dans les régimes autoritaires. Mais l'élection est devenue historiquement progressivement l'instrument privilégié de sa transmission de l'autorité pour obtenir l'obéissance des gouvernés. Dans ce cadre nous pouvons nous demander s'il existe toujours des exclus du droit de vote. Il est vrai qu'à partir de la révolution il existe des exclus du droit de vote en revanche on peut observer un combat pour un droit de vote plus équitable (II). [...]
[...] C'est pourquoi il est interdit du droit de vote, toutefois, après guérison, cela rétablit l'autonomie et redonne la capacité civile, les droits politiques et restaure l'individualité. Cette mesure est toujours en vigueur. Les moines aussi sont exclus de par leurs dépendances à la religion, ils abdiquent leur liberté et renoncent à l'essence de l'individu moderne. A la différence des mineurs et des aliénés mentaux, les religieux ne pouvaient pas être définis comme des individus en devenir, et sont appréhendés comme des non- individus absolus Quant aux domestiques, ils symbolisaient la dépendance vis-à-vis d'un tiers. [...]
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