En 1947, lors de la fondation du Rassemblement du peuple français, de Gaulle tente d'éviter que celui-ci ne soit un parti bien qu'il en ait la structure, les façons de faire et présente des candidats aux élections. Cependant, la lutte des partis devient, rapidement après 1958, omniprésente et l'évolution des forces gaullistes s'organise de manière partisane.
Quelle est la part que joue la doctrine du général sous la Ve République ? Comment le gaullisme a-t-il été interprété après son départ en 1969 ? Existe-t-il toujours des forces gaullistes ? Si oui, lesquelles ? Si non, quand les mouvements incarnant cette idéologie ont-ils disparus ?
[...] C'est le réalisme qui a alors pris le pas sur le gaullisme traditionnel. En effet, l'évolution du RPR vis-à-vis de l'Europe dépend de deux facteurs stratégiques : ses relations avec la droite modérée et notamment aux les centristes pro-européens, qui font payer leur soutien électoral en imposant aux gaullistes leur sensibilité proto-fédéraliste ; dans l'opposition jusqu'en 1993, le RPR ne pouvait laisser à Mitterrand le monopole du bon européanisme Cet ancrage européen remet donc en question le gaullisme, prônant l'indépendance nationale. [...]
[...] Il s'est forgé une ambition : rassembler. Il s'est fixé une méthode : s'adresser directement au peuple français. Opposés à l'intégration européenne depuis 1992. En 1997, Séguin est porté à la tête du parti du RPR. Un gaullisme qui est un peu partout ? En s'installant au pouvoir, en 1981, François Mitterrand, utilise à son profit tous les pouvoirs et la stature que lui confère une Constitution qu'il aura passé des années à combattre au motif qu'elle était taillée sur mesure pour le Général. [...]
[...] Volonté de construire un parti ayant beaucoup d'adhérents, bien que les chiffres annoncés aient, semble-t-il, souvent étaient revus à la hausse (ex : 1989, annoncés : ; estimés : ; 2002, annoncés : ; estimés : 90 000) et une forte activité militante. Organisation du parti extrêmement centralisée et autoritaire, tendant à limiter toute désignation démocratique des dirigeants en nommant ou cooptant plutôt qu'en élisant. En 2005, le souhait, principalement défendu par Nicolas Sarkosy, maintenant à la tête du parti, d'avoir des primaires à l'UMP, pourrait changer la donne. Fonction régalienne de l'Etat assurée : assurer la sécurité des personnes et des biens tant dans le domaine national qu'international. Elle fonde la défense de l'ordre (discipline, effort, famille). [...]
[...] Le Gaullisme est une mystique de l'unité nationale comme l'a dit en 1969, Robert Poujade, secrétaire général de l'UDR. En 1965, le général de Gaulle a un électorat atypique : fort vote ouvrier soutient des inactifs et des retraités ainsi que des commerçants et artisans mais, net rejet du côté des agriculteurs , cadres supérieurs et professions libérales. Après la fin des années 60, le soutient des ouvriers a été perdu et des scores plus conformes aux habitudes de vote de droite, retrouvés chez les agriculteurs et les cadres. [...]
[...] L'évolution des forces gaullistes depuis 1958 En 1947, lors de la fondation du Rassemblement du peuple français, de Gaulle tente d'éviter que celui-ci ne soit un parti bien qu'il en ait la structure, les façons de faire et présente des candidats aux élections. Cependant, la lutte des partis devient, rapidement après 1958, omniprésente et l'évolution des forces gaullistes s'organise de manière partisane. Quelle est la part que joue la doctrine du général sous la Ve République ? Comment le gaullisme a-t-il été interprété après son départ en 1969 ? Existe-t-il toujours des forces gaullistes ? Si oui, lesquelles ? Si non, quand les mouvements incarnant cette idéologie ont-ils disparus ? [...]
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