La droite et la gauche sont le fruit et les témoins d'une culture politique Française. En effet c'est le 11 septembre 1789 que cette différence droite, gauche s'est inscrite de manière matérielle dans l'espace d'une assemblée. Mais la droite existe-t-elle ? Ne devrions nous pas discerner plusieurs droites ? La droite possède en effet une longue histoire parsemée de changements idéologiques forts : elle était jadis autoritaire; elle se réclame aujourd'hui du libéralisme, hier très catholique elle prône aujourd'hui la laïcité… Cependant le mot droite a été longtemps un terme très péjoratif dans le langage politique voir même repoussoir puisqu' il rappelait des régimes extrémistes, tel que les ultra cistes ou Vichy. C'est la victoire du Général de Gaulle puis celle de François Mitterrand qui ont permis aux élus (opposés à la gauche) d'admettre finalement qu'ils étaient de Droite puisqu'ils n'étaient pas de gauche. En 2002, la droite a fait preuve d'une extrême vigueur face à la gauche. Elle a réussi à unir sous un unique parti : l'UMP (Union pour la Majorité Présidentielle) la majorité de ses tendances et de voir s'opposer deux candidats de droite au deuxième tour. Cette union connaît pourtant quelques difficultés puisque l'UDF cherche a incarner une valeur nouvelle de la droite voir même une troisième alternative : le centre.
Nous sommes arrivés à nous poser une question :
« Qu'est ce que la droite française ? Quelle fut son évolution dans le temps ? Quelles sont ses idées politiques ? »
[...] Ce sont les catholiques pratiquants et les travailleurs indépendants qui lui restent fermement attachés. On ne retrouve plus réellement de bastions, diminuant encore les différences droite et gauche. B. France catholique et France de droite Dans cette partie nous allons voir brièvement l'assise de la droite en France auprès des catholiques pratiquants sous la Ve République. Bien qu'il n'existe plus de discrimination politique entre catholiques et laïques, on peut tout de même voire une relation entre le catholicisme et le vote de droite. [...]
[...] C'est aussi le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin qui est la cible d'un vote sanction mis en avant dans la campagne de la gauche. Le référendum de mai 2005 marque aussi une défaite pour l'UMP, mais celle- ci dépasse le clivage habituel. La victoire revient majoritairement à la Gauche antilibérale (réunissant le PCF, la LCR, l'aile Gauche du PS, la Confédération Paysanne, les Alternatifs, l'aile Gauche des Verts ) qui a du même coup gagné en force et en popularité au détriment des partis qui avaient jusque-là plus ou moins le vent en poupe (UMP, UDF et PS). [...]
[...] La droite contre-révolutionnaire prit d'abord la forme de l'ultracisme. Sous la conduite d'hommes tels que Villèle et La Bourdonnaye, ses orateurs se sont opposés à la Charte octroyée par Louis XVIII. Plus royalistes que le roi, ils y voyaient le fruit d'un compromis avec la Révolution. Socialement parlant, ils représentent avant tout une noblesse foncière attachée à ses anciens droits, désireuse de rétablir les pouvoirs d'une aristocratie spoliée par la république et l'Empire, rejetant désormais la frivolité du XVIII siècle au profit d'un catholicisme profondément antilibéral, dans lequel ils admirent l'un des fondements les plus sûrs de la monarchie française. [...]
[...] Lorsque Charles de Gaulle démissionne en 1969, les gaullistes sont un peu orphelins, mais se retrouvent vite un chef en la personne de Georges Pompidou qui devient président de la République. Après l'expérience progressiste de la Nouvelle société menée par son Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, Pompidou va devenir l'artisan d'un ancrage définitif du gaullisme à droite de l'échiquier politique et choisie Pierre Mesmer comme pour succéder à Chaban. Jacques Chirac, l'un des disciples politiques de Pompidou, prendra la tête du parti en 1974, après avoir favorisé l'élection d'un non-gaulliste à l'élection présidentielle en la personne de Valéry Giscard d'Estaing (libéral). [...]
[...] Jean-Marie Le Pen doit rester à la tête du parti jusqu'au congrès qui suivra la présidentielle de 2007 lors de laquelle il sera à nouveau candidat. Il devra faire face à la vive concurrence que lui oppose le MPF de Philippe de Villiers, qui défend des idées proches et qui a vu le rejoindre quelques anciens membres du FN, notamment les deux seuls maires affiliés au parti, tels Jacques Bompard, maire d'Orange, mais dont les deux fédérations corses ont rejoint le La force de son président est donc d'avoir toujours su fédérer sur sa personnalité et cimenter dans un seul parti, avec des règles de fonctionnement et des propositions précises, un certain nombre de mouvements et de courants qui n'auraient jamais eu vocation à s'assembler autrement. [...]
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