Étude sur les groupes de pression (réalisée dans le cadre de séances en ECJS : Éducation Civique, Juridique et Sociale). Celle-ci pose la problématique suivante : En quoi les groupes de pression fortifient / consolident-ils la démocratie ? Un document de 800 mots environ.
[...] D'autres lobbies, les lobbies économiques, au service d'entreprises, effectuent une pression législative, sur le pouvoir exécutif III ) Presse : La presse n'est pas un groupe de pression à proprement parler, mais elle est considérée comme le Quatrième pouvoir La presse favorise la circulation des idées et l'exercice de la démocratie. La presse favorise les débats d'opinions, mais peut aussi influencer l'opinion publique, en révélant parfois des scandales (Le Canard Enchaîné a par exemple dénoncé le faste du logement de fonction du ministre des finances Gaymard, qui a depuis démissionné). Il existe une presse d'information et une presse d'idées : cette dernière est plus impliquée dans les groupes de pression et renforce la démocratie, sentinelle de l'actualité. [...]
[...] Les syndicats rassemblaient les travailleurs manuels, et de nos jours, plus généralement les salariés. L'action syndicale consiste à manifester, à faire grève, à distribuer des tracts. Les syndicats diffusent leurs idées (défense des droits des salariés) et ont les moyens de paralyser l'économie : ce qui constitue un important moyen de pression contre le patronat La présence des syndicats en France, comme groupe de pression, est donc primordiale comme contre pouvoir politique et social. Cependant, la France ne compte plus que de syndiqués et le syndicalisme révolutionnaire national tombe progressivement en désuétude Ce syndicalisme fut très influent dans le XXème siècle, par exemple en 1936, les élus du Front Populaire se sont appuyés sur les syndicats et les travailleurs pour faire pression sur le patronat en résulte la création des congés payés, de la semaine de 40 heures etc . [...]
[...] Un groupe de pression (ou groupe d'intérêts) est un rassemblement de personnes physiques et morales (entreprises ou associations) qui défendent des intérêts communs en cherchant à influencer les politiques gouvernementales. Les groupes de pression existent dans toutes les démocraties modernes. Certains défendent les intérêts des producteurs, tandis que d'autres font valoir les préoccupations des consommateurs ou font pression en faveur de politiques générales (par exemple la protection de l'environnement, la famille Cette défense des intérêts privés, matériels, moraux, peut être analysée comme un mode d'expression de la démocratie, mais peut viser à la contourner (il n'y a pas d'égalité dans les modes d'action). [...]
[...] IV) Eglises : Les Eglises, comme la presse, ne sont pas des groupes de pression à part entière, en revanche elles font office de groupes de pression en tant que référence morale dans beaucoup de pays Par exemple, aux Etats-Unis, les Eglises évangéliques (et autres ) influencent grandement la politique américaine familiale En revanche, on ne peut pas évoquer les Eglises tel des groupes de pression consolidant la démocratie, ni tels des groupes la menaçant. Conclusion : Les groupes de pression favorisent, consolident en général l'exercice de la démocratie, par le débat d'idées, la représentation des plus faibles, le regroupement pour former une seule voix, ou encore les contre pouvoirs politiques et civiques. Cependant, il existe des limites à l'exercice de pressions démocratiques : chacun n'est pas égal (donc n'obéit pas aux principes de la république) face à l'action. Chaque groupe d'action a ses moyens propres et des ressources différentes. [...]
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