Classe populaire, électeur, grands électeurs, élection présidentielle, référendum, classe sociale, électorat, vie politique, classe ouvrière, revenus financiers, classe moyenne, classe supérieur, citoyenneté, égalité des citoyens, principe d'égalité, majorité civile, Gérard Mauger, politisation
Si le référendum est l'une des façons de voter, l'élection est un concept plus large qu'il convient de définir. Il s'agit selon le dictionnaire Larousse de l'expression d'un choix par l'intermédiaire d'un vote. L'exemple donné par le dictionnaire représente également l'idée première que la pensée générale a de l'élection : celle du "président de la République au suffrage universel". Effectivement, cette élection est la plus "populaire" et la plus médiatisée en France. Mais d'autres types d'élections à différentes échelles existent (municipales, européennes, etc.).
L'électorat se compose aujourd'hui d'une diversité de personnes puisque les conditions pour devenir électeurs sont beaucoup moins restrictives qu'à certaines périodes de notre histoire. Pourtant, les professionnels, et notamment les sociologues, ont prouvé à plusieurs reprises la particularité des classes populaires dans la vie politique, et ce également quant aux élections.
[...] Gérard Mauger avoue n effet la nécessité que la classe populaire soit mobilisée pour que le « vote de classe » soit habituel. Pour cela, il faut, entre autres, la représentation de ces classes. « Il faut ensuite analyser le processus de délégation dans lequel le représentant reçoit du groupe le pouvoir de faire le groupe ». Cela est possible en partie grâce au principe de pluralisme politique. On peut citer d'autres principes tels que le principe de transparence, de liberté de presse, la possibilité de pouvoir créer un parti politique, droit à l'information, etc. [...]
[...] En conclusion, les électeurs des classes populaires sont des électeurs comme les autres même s'ils présentent des différences. Car finalement dans toutes les couches sociales il y a des électeurs de bords ou d'intérêts politiques différents. Pour aller plus loin, on pourrait aussi se demander si la politique est marquée par le clivage entre classe inférieure et classe supérieure. Bibliographie Dictionnaire Larousse MAUGER Gérard, « Sur la participation des classes populaires aux nouveaux « jeux électoraux » », Savoir/Agir, 2007/1 (n° p. [...]
[...] Or, l'une des caractéristiques des classes populaires est le niveau moyen, voire faible de leur éducation. C'est elle qui donne les outils pour comprendre le vocabulaire, les concepts afin d'identifier les problèmes politiques. Mais l'appétence à la politique est individuelle, elle peut être autant absente pour un élève issu des classes moyennes que des classes supérieures. Une autre façon de se politiser une fois adulte c'est en passant par les syndicats. Et là, ce sont davantage les classes populaires qui sont concernées. Ainsi, la classe populaire n'est pas forcément désintéressée par la politique. [...]
[...] C'est pourquoi nous répondrons à la problématique suivante : les électeurs issus des classes populaires sont-ils des électeurs comme les autres ? Pour cela, nous verrons dans un premier temps que la classe populaire est composée de citoyens électeurs mais dans un second temps nous verrons qu'elle est socialement et politiquement différente des autres (II). La classe populaire : composé de citoyens électeurs Non seulement la classe populaire est composée de citoyens comme les autres et donc elle est aussi composée d'électeurs qui sont juridiquement identiques aux autres Mais en plus elle a les mêmes outils mis à sa disposition pour pouvoir voter Des citoyens juridiquement comme les autres Les personnes issues de la classe populaire sont des citoyens qui grâce au grand principe d'égalité jouissent des mêmes droits civiques et des mêmes devoirs que les n'importe quelles autres classes. [...]
[...] Lors de la Fondation Gabriel Péri, il est démontré notamment la relation de méfiance et de défiance que la couche populaire a avec « le politique ». Cette défiance est plus importante que dans la classe supérieure. De même, les préoccupations sont forcément différentes puisque leurs conditions de vie sont différentes. Ainsi, les questions sociales qui les préoccupent sont plutôt liées aux conditions salariales, aux aides sociales, etc. Le cas des manifestations avec les Gilets jaunes l'illustre parfaitement. Donc, même si les préoccupations sont différentes, les opinions politiques sont bien existantes. Pourtant, une autre idée reçue est le fait que ce soient des électeurs moins avertis. [...]
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