Né le 12 août 1945 à Lyon, Bernard Accoyer est médecin oto-rhino-laryngologiste de profession, spécialisé en ORL, en cancérologie et en chirurgie cervico-faciale, docteur de la faculté de médecine de Lyon. Il est actuellement le président de l'Assemblée Nationale depuis le 26 juin 2007 et fait partie de la majorité UMP.
Bernard Accoyer, appelé par Pierre Mazeaud, entre en politique lors des municipales de 1989 en étant élu à la mairie d'Annecy-le-Vieux en Haute-Savoie, battant ainsi le candidat UDF Brocard.
[...] Il est remarqué par l'ardeur avec laquelle il défend un projet dont il est le rapporteur à l'Assemblée. Il qualifie d' extrêmement désolante la stratégie des socialistes qui freine le débat par des vagues d'amendements. En 2004, il devient le président du groupe parlementaire UMP à l'Assemblée à la suite du départ de Jacques Barrot à la Commission européenne. Le fin négociateur Bernard Accoyer est un fin négociateur au sein de sa famille politique. En 2006, Jacques Chirac le charge d'élaborer une proposition législative modifiant le Contrat Première Embauche afin de désamorcer la crise. [...]
[...] L'ascension politique Bernard Accoyer, appelé par Pierre Mazeaud, entre en politique lors des municipales de 1989 en étant élu à la mairie d'Annecy-le-Vieux en Haute- Savoie, battant ainsi le candidat UDF Brocard. En 1992, il est élu conseiller général de Savoie, et le reste jusqu'en 1998. Son élection en tant que député RPR de la 1re circonscription de Haute-Savoie en 1993 lui donne l'opportunité d'acquérir une stature nationale. Il conserve à ce jour son mandat de député mais aussi de maire. C'est lors de la mise en place des 35 heures que Bernard Accoyer se fait remarquer. Il dénonce vivement l'attitude incompréhensible et dogmatique du gouvernement Jospin. [...]
[...] Cependant, c'est comme chef de la majorité parlementaire que Bernard Accoyer s'illustre le plus dans sa fonction de négociateur. Il est effectivement chargé d'assurer la cohésion du groupe UMP, et donc de calmer les affrontements internes entre les fidèles de Sarkozy d'une part, et les partisans de Chirac et De Villepin d'autre part. Bénéficiant du soutien de François Fillon et de Nicolas Sarkozy, il emporte le 20 juin 2007 le perchoir face à Patrick Ollier qui avait assuré l'intérim après le départ de Jean-Louis Debré, alors nommé président du Conseil Constitutionnel. [...]
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