Le jour de l'élection de François Mitterrand, Michel Rocard déclare : « C'est une très belle victoire, indiscutable. François Mitterrand et, derrière lui, toute la France du travail, viennent d'ouvrir une page nouvelle […]. Dès la semaine prochaine, le socialisme en marche sera ce que nous le ferons. » Cet événement, qui marque le début des années 80, ouvre de nouvelles perspectives politiques.
Le contexte international est lui troublé puisque le monde est en pleine « guerre fraîche » : la course aux armements est plus intense que jamais, fragilisant ainsi l'équilibre de la terreur. La France, bien qu'appartenant au bloc de l'ouest, tente un rapprochement avec le bloc de l'est : le 19 mai 1980, alors que l'Union soviétique vient d'envahir l'Afghanistan, Valéry Giscard d'Estaing rencontre Leonid Brejnev à Varsovie mais cette rencontre est mal perçue par l'opinion. Elle doit donc réussir à se positionner dans un monde changeant, étant elle-même en pleine mutation. En effet, l'arrivée de la gauche au pouvoir bouleverse la vie politique. Les institutions sont également bousculées avec l'instauration de la cohabitation. L'homme clé du paysage politique français est sans aucun doute François Mitterrand, qui devient non seulement le premier président de gauche de la V° République, mais également le premier président à être réélu au suffrage universel, ce qui témoigne de la confiance que les Français avaient pour lui.
Cette décennie peut être divisée en deux grandes périodes : de 1980 à 1986, la V° République résiste au changement politique, mais ses institutions sont mises à mal à partir de 1986 avec la cohabitation qui est une expérience nouvelle.
[...] Barre, qui se montre en désaccord avec la politique menée par le gouvernement. B Vers un second mandat présidentiel qui s'annonce difficile Les élections de mai 1988 semblent favorables à Mitterrand qui fait campagne sur le thème de la France unie sur le consensus. Il est élu avec 54% des suffrages devant J. Chirac qui en obtient Le gouvernement Rocard (1988 1991) Michel Rocard est une personnalité adepte du parler vrai et éternel rival de Mitterrand au sein du Parti socialiste. [...]
[...] Cet événement, qui marque le début des années 80, ouvre de nouvelles perspectives politiques. Le contexte international est lui troublé puisque le monde est en pleine guerre fraîche : la course aux armements est plus intense que jamais, fragilisant ainsi l'équilibre de la terreur. La France, bien qu'appartenant au bloc de l'ouest, tente un rapprochement avec le bloc de l'est : le 19 mai 1980, alors que l'Union soviétique vient d'envahir l'Afghanistan, Valéry Giscard d'Estaing rencontre Leonid Brejnev à Varsovie mais cette rencontre est mal perçue par l'opinion. [...]
[...] Par exemple au Parti socialiste on peut compter cinq tendances : tendance Mauroy (soutenue par L. Jospin), tendance Fabius, tendance Rocard, tendance Chevènement et tendance Poperen. Le congrès à Rennes du 15 au 18 mars 19902 tourne à l'affrontement entre les diverses tendances contribuant à rebuter des sympathisants éventuels, l'idéologie semble passer derrière le candidat. ( Du côté de la droite, l'unité n'est pas non plus présente, minée par la suspicion entre RPR et UDF. Ni Valéry Giscard d'Estaing, ni Jacques Chirac n'envisagent de renoncer à briguer la présidence en 1995. [...]
[...] L'objectif est de libéraliser le marché des capitaux, de créer un grand marché unifié des capitaux et de faciliter les transactions. b La poursuite de la construction européenne ( Les élections européennes (élections à l'Assemblée des communautés européennes) du 17 juin 1984 n'ont pas été favorables à la gauche. En effet, la liste de Lionel Jospin n'obtient que 20,75% des suffrages alors que l'opposition, menée par Simone Veil recueille 43% des votes et la majorité des sièges. Ces élections ont aussi montré l'évolution des extrêmes : le recul communiste et la percée de l'extrême droite menée par Jean-Marie Le Pen, il obtient presque 11% des suffrages alors qu'en 1974 il était à moins de 1%. [...]
[...] libre-échange. En 1985, après de longues négociations, la Grande-Bretagne obtient son chèque et accepte de signer le nouveau traité : l'Acte unique (février 1986). Ce traité fonde une véritable union économique : il établit la totale liberté de circulation des hommes, des capitaux et des marchandises dans l'espace européen. ( L'accord de Schengen : le 14 juin 1985, cinq pays acceptent de signer cet accord, la France, la RFA, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Il prévoit la réalisation progressive de la libre circulation des personnes au sein de l'espace Schengen sans contrôle aux frontières intérieures de cet espace. [...]
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