L'élection régionale en France permet d'élire les conseillers régionaux qui siègent au conseil régional pour un mandat, en principe, de six ans. Les élections les plus récentes se sont tenues les 21 et 28 mars 2004. Les prochaines doivent donc avoir lieu en 2010.
L'enjeu d'un tel scrutin est donc d'élire un conseil régional qui élira un président pour 6 ans. Ce conseil régional a en charge quatre grands secteurs de l'action publique : le transport ferroviaire régional, la formation professionnelle, la construction et l'entretien des lycées et développement économique.
Depuis 1986 et les premières élections régionales au suffrage universel direct , la droite avait toujours remporté la présidence de la majorité des 22 régions, avec cependant une montée en puissance de la gauche en 1998 puisque la droite ne présidait plus alors que 14 régions.
Les dernières élections régionales qui se sont tenues en mars 2004 ont vu le paysage politique régional évoluer de façon importante. Ainsi, avec ce que les journaux ont baptisés « la vague rose », l'ensemble des régions françaises sont restés ou ont basculé à gauche à l'exception de l'Alsace.
Il apparaît extrêmement intéressant d'analyser les circonstances de ce « raz-de-marée » électoral en faveur de la gauche française. En effet ce scrutin a donné lieu à des phénomènes électoraux particuliers, engendrés par la modification du mode de scrutin d'une part, et par l'atmosphère politique d'autre part. Nous analyserons ces phénomènes à l'aide d'exemples significatifs pour tenter de mettre en lumière la spécificité de cette élection.
[...] Analyse des résultats des élections régionales de mars 2004 en France Sommaire Introduction 1. Changement du mode de scrutin Les réformes électorales Les modalités de la réforme électorale de 2003 Les conséquences du changement de mode de scrutin 2. Circonstances de l'élection Un vote sanction Particularité du report des voix Bibliographie Introduction L'élection régionale en France permet d'élire les conseillers régionaux qui siègent au conseil régional pour un mandat, en principe, de six ans. Les élections les plus récentes se sont tenues les 21 et 28 mars 2004. [...]
[...] Au terme du second tour, un seuil de des suffrages exprimés est nécessaire pour participer à la répartition des sièges. Répartition des sièges. La liste arrivée en tête au second tour obtient 25% des sièges du Conseil régional. Les sièges restants sont ensuite répartis à la proportionnelle entre les listes ayant obtenu au moins des suffrages exprimés, avec attribution des restes à la plus forte moyenne. Une fois le nombre de sièges par liste défini, ceux-ci sont répartis entre les sections départementales de la liste, au prorata des voix obtenues dans chaque département. [...]
[...] Les dernières élections régionales qui se sont tenues en mars 2004 ont vu le paysage politique régional évoluer de façon importante. Ainsi, avec ce que les journaux ont baptisé la vague rose l'ensemble des régions françaises est resté ou a basculé à gauche à l'exception de l'Alsace. Il apparaît extrêmement intéressant d'analyser les circonstances de ce raz-de-marée électoral en faveur de la gauche française. En effet ce scrutin a donné lieu à des phénomènes électoraux particuliers, engendrés par la modification du mode de scrutin d'une part, et par l'atmosphère politique d'autre part. [...]
[...] Suscitant un tollé au sein des petits partis et surtout de l'UDF qui craint pour sa représentation, le projet est finalement censuré par le Conseil Constitutionnel le 3 avril 2003 pour vice de procédure. Tous les chiffres sont issus du site du ministère de l'Intérieur français. Le détournement du but premier d'une élection n'est pas, en France, une pratique neuve. Pratique qui s'est encore confirmée par le Non au referendum pour la Constitution Européenne en 2005 qui avait à voir avec un mécontentement intérieur plutôt qu'avec une réelle réflexion institutionnelle européenne. [...]
[...] Ensuite il nous faut établir le quotient électoral, c'est-à-dire le nombre de voix minimal requis pour obtenir un siège, et cela en divisant le nombre de suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir, ce qui nous donne ici un quotient de 7,69 (100/13). La liste UMP-UDF obtient plus de 4 fois le quorum et remporte donc 4 sièges. La liste PS obtient plus de 3 fois le quorum et remporte donc 3 sièges. La liste PC obtient plus de 1 fois le quorum et remporte donc 1 siège. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture