L'affaire DSK est apparue le 18 octobre 2008, dans le Wall Street Journal. D'après le journal américain, le directeur du FMI aurait abusé de son pouvoir en ayant une relation sexuelle avec Piroska Nagy, économiste au département Afrique du Fonds monétaire international, jusqu'à l'été 2008. De plus, il est soupçonné d'avoir encouragé Nagy à démissionner de son poste du FMI en assurant à cette dernière des indemnités de départs privilégiées.
Pour étudier cette affaire, nous allons nous pencher sur trois quotidiens français : Le Figaro, qui est un journal dont la ligne éditoriale est de droite. Le Monde, dont la ligne éditoriale est de centre gauche, même si aujourd'hui certains la qualifient de droite. Et Libération, qui à ses débuts était un journal d'extrême-gauche selon Sartre, et se qualifie maintenant comme un journal libéral-libertaire. Après une étude au jour le jour des quotidiens, nous proposerons une analyse globale et comparée.
[...] Une autre hypothèse, Le Figaro, étant un journal de droite et donc qui soutien Sarkozy, n'a peut être pas critiqué DSK car n'oublions pas que c'est le président de la République Française qui a apporté son soutien à la candidature de DSK à la tête du FMI. On voit donc ici, une tentative de préserver l'aura du président. De plus, Sarkozy, peu de temps avant que l'affaire n'éclate, voulait que le FMI s'investisse davantage dans la crise financière mondiale. Et étant président de l'Union Européenne, Le Figaro ne pouvait critiquer DSK sans critiquer Sarkozy. [...]
[...] En effet, il s'agit bien d'une affaire privée, mais lorsqu'il s'agit d'un haut dirigeant du Monde, est-il en mesure de prendre des mesures concrètes et bonnes pour l'avenir s'il est constamment dans une vie privée instable ? On peut également observer que Le Figaro et Le Monde ont évoqué l'Union Nationale dans cette affaire. On observe un fort chauvinisme français dans ces deux quotidiens. Et même si Libération n'a pas évoqué cette Union, on constate au fil des pages qu'il soutient un peu le dirigeant. [...]
[...] En effet, il titre son article du jour : Strauss- Kahn : bis repetita Ainsi, dès le titre, on voit que Libé continue de critiquer le dirigeant. Pourtant, la fin de l'article est plus sympathique envers le directeur du FMI puisqu'il évoque une possible campagne de déstabilisation vis-à-vis du dirigeant : Un petit air de campagne de déstabilisation À travers ces trois articles, on comprend que Strauss-Kahn continue d'être soutenu par la classe politique, et on commence à voir que Le Monde, qui jusqu'à présent ne prenait pas parti, soutient DSK. [...]
[...] Pour étudier cette affaire, nous allons nous pencher sur trois quotidiens français : Le Figaro, qui est un journal dont sa ligne éditoriale est de droite. Le Monde, dont la ligne éditoriale est de centre gauche, même si aujourd'hui certains la qualifient de droite. Et Libération, qui à ses débuts était un journal d'extrême-gauche selon Sartre, se qualifie maintenant comme un journal libéral-libertaire. Dans un premier temps, nous allons étudier l'affaire jour après jour. Puis, dans un second temps, nous analyserons cette affaire en montrant le soutien ou l'accablement des journaux dans cette affaire envers DSK. [...]
[...] Jeudi 23 octobre 2008 Ce jeudi, parmi les trois quotidiens que j'utilise pour évoquer cette affaire, seul Libération en parle. Dans son quotidien du jour, Libé revient juste sur une phrase de Dominique Strauss-Kahn : Suite aux rumeurs malveillantes déclenchées par l'enquête interne qui est en train de se terminer au FMI, j'ai mandaté mon avocat, Me Jean Veil, afin de poursuivre judiciairement avec détermination tous ceux qui les relaieraient. Ainsi, on voit donc que seul Libération évoque encore l'affaire et parle du fait que DSK décide de poursuivre les auteurs des rumeurs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture