Le texte est un extrait de l'intervention de Georges Pompidou à l'Assemblée nationale du 24 avril 1964. Georges Pompidou est Premier ministre entre 1962 et 1964. Avant d'occuper cette fonction, il est important de noter le parcours remarquable de G. Pompidou, normalien de formation, il réussit l'agrégation de Lettre en 1932. Il ne participe pas à la résistance mais ne collabore pas non plus. En 1946, il aide le général De Gaulle dans son gouvernement en dirigeant son cabinet. Il reste au Conseil d'Etat lorsque le général De Gaulle se retire de la vie politique. De 1954 à 1956, il quitte la fonction publique pour le domaine privé et devient le directeur général de la banque Rothschild.
[...] Intervention de Georges Pompidou à l'Assemblée nationale avril 1964 Le texte est un extrait de l'intervention de Georges Pompidou à l'Assemblée nationale du 24 avril 1964. Georges Pompidou entre 1962 et 1964 est Premier ministre. Avant d'occuper cette fonction, il est important de noter le parcours remarquable de G. Pompidou, normalien de formation, il réussit l'agrégation de Lettre en 1932. Il ne participe pas à la résistance, mais ne collabore pas non plus. En 1946, il aide le général De Gaulle dans son gouvernement en dirigeant son cabinet. [...]
[...] Cette révision proclame le passage au suffrage universel direct pour l'élection du Président de la République. Ces modalités de dissolution sont prévues à l'article 12 de la Constitution. Elles disposent en outre que le pouvoir exécutif peut dissoudre l'Assemblée nationale. Ce pouvoir appartient au chef de l'Etat après consultation des hautes autorités concernées. Mais les prémices d'un déséquilibre apparaissent dans la structure des institutions au sein du pouvoir exécutif. En effet, comment expliquer que le Président puisse interférer sur le domaine législatif en pouvant dissoudre la chambre basse alors qu'il est lui-même irresponsable par exemple. [...]
[...] Le Premier ministre dirige l'action du gouvernement alinéa 1er. En l'occurrence, celui qui délibère avec gouvernement n'est pas le Premier ministre, mais le Président en personne sans la présence du Premier ministre. Donc c'est le Président de la république qui dirige l'action du gouvernement. C'est véritablement ce que le général De Gaulle souligne par la formule on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet Dans ce pouvoir exécutif à deux visages, le Président de la République est largement prééminent. [...]
[...] Toutefois, cet aspect présidentialiste au sein d'un régime réputé parlementaire de tradition d'assemblée est véritablement une marque des premières années de pratique constitutionnelle de la République. Ce que l'opposition politique a du mal à accepter comme le démontre cette question au gouvernement de François Mitterrand. B. Le monisme inversé ou l'expression d'un règne présidentiel. Le rôle de l'Assemblée nationale est alors remis en cause pas les événements ayant eu lieu avant ce discours. Ce n'est pas dans le texte, mais ces éléments sont importants pour comprendre pourquoi l'opposition se pose cette question légitime. [...]
[...] A savoir le passage au suffrage universel pour l'élection présidentielle qui entérine l'ascension et la légitimité du président de la République. L'opposition à l'Assemblée nationale devient quasi muette in fine d'où la question au gouvernement de M. Mitterrand en ce 24 avril 1964. Un exemple simple est flagrant montrant la perte de légitimité de l'Assemblée nationale, G. Pompidou alors que Premier ministre doit représenter la majorité parlementaire alors qu'il n'a pas été choisi parmi les parlementaires et ne l'a jamais été. L'Assemblée n'a plus de rôle à jouer dans le choix du Premier ministre finalement. [...]
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