Déclaration universelle des droits de l'homme, guerres, pouvoir d'achat, libertés, Bernard-Henry Lévy, Libye, révoltes arabes, Mandela, kadhafi, droit de vote, mobilisation, Stéphane Hessel, nationalisme, république
Peut-on considérer que nos besoins fondamentaux sont préservés alors que nos libertés se restreignent, que nos acquis diminuent et que les dépenses militaires augmentent ? Est-il possible de penser que les guerres sont un besoin nécessaire de défense pour préserver la paix ? Et, que peut-on proposer pour faire respecter notre idéal commun ?
[...] Et, que peut-on proposer pour faire respecter notre idéal commun ? Les conflits se propagent. Le gouvernement flingue le pouvoir d'achat dans la fonction publique avec la même ardeur avec laquelle il cherche à préserver ses dépenses militaires et l'estime que peut lui porter les Etats-Unis. D'un côté, le bilan est jugé positif et les Américains nous ont donné les clés du royaume pour relancer nos partenaires européens de l'OTAN, d'un autre côté, pour la deuxième année consécutive, la ministre du budget n'a plus rien d'autre à proposer que le gel des salaires pour 2012 alors que tout augmente, énergie, loyers, produits alimentaires. [...]
[...] Mais faute de ne pas pouvoir se contenter que de l'argent Roi, l'intellectualisme vient également s'ajouter comme la pensée unique et suprême, derrière l'ombre de modèles ambitieux tels que Sartre ou Malraux, grandes figures plus douées pour écrire la légende d'eux-mêmes que l'histoire du monde C'est ainsi que le philosophe Bernard-Henry Lévy va prendre la place du Ministre de la défense et des Affaires étrangères et déclencher seul avec le Président de la République, une révolution Libyenne. Au nom des droits de l'homme, il va provoquer des morts en quantité, des victimes civiles, femmes et enfants compris dans ce pays qui se voulait comme l'emblème de la liberté pour tout le peuple africain. (L'éditorial de J.Julliard et M. Onfray– Marianne du 23au29/04/11). Mais qui peut croire au concept de guerre humanitaire ? Les pièges d'une guerre et ses conséquences imprévisibles planent sur nos têtes. [...]
[...] En multipliant les guerres, en accablant les pauvres et en protégeant les riches, en alimentant le sentiment d'injustice, de haine et de violence, la politique n'est pas en cohérence avec la charte des droits de l'homme et du citoyen. Les peuples sont manipulés au profit de causes inavouables. Une nouvelle mobilisation des citoyens est nécessaire pour réaffirmer ces droits et les faire respecter par tous et par tout années après sa création, la charte des droits de l'homme de 1789 continue de représenter une démarche moderne et un objectif "révolutionnaire" à atteindre. Indignez-vous ! dit Stéphane Hessel. [...]
[...] 222 années après, que sont devenus les droits de l'homme ? C'est la Révolution française de 1789 qui a rédigée en 17 articles le texte fondateur des droits de l'homme et du citoyen. Ces articles ont servi de référence à notre constitution nationale moderne et largement inspiré la déclaration universelle des droits de l'homme. Les droits de l'homme et du citoyen sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, sans distinction de nationalité, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, etc. [...]
[...] En Afghanistan, policiers et talibans ayant compris que le combat n'avait lieu d'être, auraient même décidé de coexister pacifiquement. Quand les armes se taisent, la raison et la logique reprennent leurs droits (Le Monde diplomatique Avril 2011) (Courrier International 2127/04/11) En Libye, pourquoi vouloir la chute du colonel Mouammar Kadhafi alors que, pour exemple, en 2007, M. Anthony Giddens, théoricien de la troisième voie blairiste avait annoncé que la Libye deviendrait sous peu une Norvège d'Afrique du Nord : prospère, égalitaire, et tournée vers l'avenir. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture