Vie politique française, vie politique européenne, Ve République, construction européenne, Europe élargie
La Ve république est intéressante, car c'est le régime le plus stable que l'on ait connu en France. On nous explique que les Français, dans les sondages, se désintéressent de la politique. Il y aurait un phénomène d'érosion de le la légitimité des gouvernants. La démocratie représentative ne serait plus suffisante pour bien faire fonctionner notre démocratie. Les élus que nous avons depuis quelques années partagent cette croyance.
On a deux conceptions de la démocratie : je fais confiance aux représentants pour qui j'ai voté ou je m'exprime sur des sujets. Cela a contraint les gouvernants à imaginer des moyens pour retrouver une légitimité notamment comme le recours au sondage, à la démocratie participative ( avec les référendums ). Depuis 1895, on a élargi le champ d'application de l'art 11 sur le référendum mais on ne s'en est jamais servi alors que cela donnait plus de pouvoirs au peuple. On a créé le référendum d'initiative populaire, mais il n'a jamais été utilisé.
Le président doit être normal et proche des français pendant les campagnes. Cette proximité est très travaillée. On a une idée de mise en scène de personnels de la politique. On a l'idée que s'ils sont plus proches ça les rendra légitimes. On a plusieurs solutions qui sont envisagées.
On a eu un débat sur la nécessité de changer d'institutions. Il y a quelques temps encore on avait au sein du parti socialiste des gens qui appelait la VIe République, car il y a quelques années on considérait que les institutions de la Vème n'étaient pas assez démocratiques, car elles facilitaient les personnalisations du pouvoir. Depuis quelques temps on n'en parle plus, la Ve correspond donc à peu près à tout le monde. Le débat aujourd'hui est dans les changements dans la république.
Globalement on est dans un régime politique qui est consensuel, ce qui est nouveau dans les régimes politiques.
[...] C'est un électorat davantage politisé par rapport aux autres dans le sens où par exemple l'électorat sera assez militant dans sa quotidienneté. C'est un électorat qui est dans le libéralisme culturel c'est-à-dire la position que l'on adopte par rapport à certains problème sociétaux ( par exemple : l'immigration, les mœurs . Sur tous ces thèmes là on sait que les militants Verts sont plutôt permissifs. Cela les rapproche aujourd'hui de ce qu'est devenu une partie de l'électorat socialiste. Ça reste un parti politique important au niveau local. Mais cette progression reste seulement au niveau local et européen. [...]
[...] La contribution de ces pays au budget européen est très faible. Le coût de l'élargissement est très important car on sait qu'il va aller en remontant, pour 2007-2013 il a été estimé à 257 milliards d'euros. C'est-à-dire que l'on a des PECO qui absorbent une partie non négligeable du budget européen. Parallèlement à l'élargissement de l'UE, il sous-entend qu'il faille repenser le fonctionnement des institutions. Mais cet élargissement a suscité d'autres envies c'est-à-dire d'autres pays ont demandé à entamer des négociations avec l'UE pour y entrer ; Croatie, Serbie, Albanie. [...]
[...] Il a été en mesure de peser sur l'élection présidentielle et c'est la raison pour laquelle Royal avait proposé un rapprochement avec lui. Mais il a refusé et choisi une stratégie politique qui a été de refusé une alliance électorale avec le PS pensant qu'il pourrait constituer un grand parti politique pour les élections qui allaient suivre. Or aux législatives de 2007, le succès aux présidentielles ne s'est pas transformé. Marginalisation de ce parti. On lui a reproché une stratégie un peu individuelle et c'est la raison pour laquelle certains hommes politiques sont partis chez Sarkozy ( H. [...]
[...] L'avantage est que c'est Mme Jospin. Certaines féministes, Elisabeth Badinter, étaient contre la loi sur la parité et qu'il fallait une évolution de la société. Mais c'est l'autre thèse qui va l'emporter. Et en 1999, Jospin entame une révision constitutionnelle qui se traduit par l'instauration d'une loi qui met en place la parité, loi du 6 juin 2000. Elle introduit de nouveaux articles dans la constitution : art 3 la loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives art 4 qui dispose que les partis politiques doivent désormais contribuer à la mise en place de la parité sinon ils risquent des sanctions financières. [...]
[...] On l'a plus entendu critiquer la politique de Sarkozy que celle du PS. Il a fait ça parce qu'il revendique l'humanisme social et trouve que l'UMP va à l'encontre de cela. Et il a profité de l'effacement d'une des dimensions du clivage gauche-droite, c'est-à-dire qu'il y a un consensus aujourd'hui entre la gauche et la droite sur l'économie de marché, sur le libéralisme. La gauche s'est convertie au libéralisme. Il y a eu une atténuation du clivage qui a profité à Bayrou qui apparaît comme une figure de la sociale démocratie. [...]
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