La IIIe République est le régime le plus long connu par la France depuis la Révolution Française. Pourtant, si elle réussit à surmonter les épreuves, à rallier la majorité de ses adversaires, elle ne peut jamais s'appuyer sur une situation apaisée. Les divisions intérieures, qui atteignent la limite de la guerre civile, au tournant du siècle, les crises économiques, sociales et diplomatiques, la mettent constamment sur la défensive, jusqu'à sa chute, le 10 juillet 1940.
La IIIe République a fixé les grands principes sur lesquels doit reposer un système démocratique. Elle a fait des libertés fondamentales une de ses priorités. Elle est cependant loin de représenter le « système parfait », au regard de nos conceptions contemporaines du rôle de l'Etat. La répression reste en effet longtemps un moyen de gouvernement, celui-ci n'hésitant pas à faire intervenir l'armée contre les grévistes ou les « factieux ».
En outre, ce régime n'est pas un « tout » homogène. Il évolue, subit des mutations, liées aux situations intérieures et extérieures, et au bouleversement du cénacle politique. Dans les années trente, en effet, tous ses fondateurs ont disparu, et ce sont de nouvelles générations qui ont pour la plupart gagné leur légitimité dans la Grande Guerre qui sont aux commandes.
Les « tendances » politiques sont, dans le même temps, extrêmement mouvantes. La loi de 1901 sur les associations permet une approche plus claire de la répartition des acteurs dans les débats d'idée, en autorisant la création de partis. Ceux-ci n'ont pas pour autant une véritable cohésion, d'autant que la séparation droite-gauche est loin d'être intangible. Le cas du parti radical après guerre est à ce titre particulièrement parlant, naviguant d'un pôle à l'autre avec un certain opportunisme.
De plus certaines valeurs « de gauche », deviennent progressivement celles de la droite. Ainsi, la gauche républicaine des années 1870 – 1880, pétrie de l'exemple des soldats de l'An II, attachée à la défense de la patrie, se laisse gagner par le pacifisme, laissant la droite brandir, à la suite de la crise boulangiste et de l'Affaire Dreyfus, l'étendard du nationalisme.
La dérive droitière des caciques de la première génération républicaine est aussi un élément remarquable. Les membres de la gauche la plus intransigeante des années 1880, dont Clemenceau est le ténor, évoluent vers des positions réactionnaires, refusant d'aller plus loin dans les réformes. Les premiers socialistes, dépassés par les révolutionnaires de la S.F.I.O. naissante, deviennent, tel Millerand, premier socialiste à entrer dans un gouvernement, des piliers du conservatisme dans les années 1920.
Pourtant, malgré ses erreurs, ses divisions et ses insuffisances, la IIIe République à été une étape de première importance vers l'Etat de Droit. Le rôle de l'école obligatoire, la liberté de la presse, ont favorisé un véritable apprentissage de la vie citoyenne, et apporté à chacun une autonomie de pensée nouvelle, permettant de se forger individuellement une identité politique, qui s'est véritablement exprimée avec la création des premiers isoloirs à la veille de la Grande guerre.
[...] Après la fusion des troupes de l'armée de la France Libre avec celles d'Afrique, la colonne Leclerc devient la force L et travaille en soutien à la 8e armée britannique, dont les offensives permettent de chasser les troupes de Rommel. Leclerc est nommé général de division le 25 mai 1943. Le 30 mai la Force L devient la 2e Deuxième Division Française Libre (la 1re D.F.L. a été créée le 1er février 1943 en Libye, dirigée par Larminat,), puis, le 24 août, la 2e division blindée (2e DB). L'Italie Pour de Gaulle, la participation aux débarquements alliés en Europe est une nécessité absolue pour faire reconnaître l'autorité politique de la France Libre, en l'intégrant dans le camp des vainqueurs. [...]
[...] En outre, l'incapacité de ses chefs à la préparer efficacement entraînera son évacuation au bout de quatre heures du front russe, sa mission consistant ensuite à traquer des partisans soviétiques.En juillet 1944, la LVF est dissoute par Heinrich Himmler, qui intègre tous les volontaires étrangers dans la Waffen SS, puis dans la division SS Charlemagne, forte de 8000 hommes, où ils retrouveront de nombreux miliciens. Envoyés en Poméranie, très peu en reviendront. C La Résistance et la France Libre 1 La Résistance Les obscurs Il est difficile d'estimer le nombre de personnes qui ont participé à la Résistance. Il y a eu cartes de combattants délivrées. Mais leur effectif est sans aucun doute plus élevé, dans la mesure où nombre d'entre eux ont mené des actions isolées, et n'ont pas revendiqué leur appartenance à la Résistance après guerre. [...]
[...] En mai de la même année, le renouvellement de la Triplice par l'Allemagne, et le risque que l'Angleterre y adhère, amène la Russie à sauter le pas. Elle accueille triomphalement la flotte française à Cronstadt en juillet. Un premier accord, secret, est signé le 27 août. Il comporte une restriction d'importance : la Russie n'interviendra pas en cas de conflit lié à l'Alsace Lorraine. Le 18 août 1892, un nouvel accord assure la France d'un soutien de hommes, en cas d'attaque allemande ou italienne. [...]
[...] Sa chute de popularité permet au gouvernement de réagir. Accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat, à la suite d'un discours jugé antirépublicain à Tours le 17 mars, il doit s'enfuir en Belgique. Une fois son immunité parlementaire levée, il est condamné, en août 1889, par contumace, à la déportation, pour incitation à l'émeute et complot. La ligue des patriotes, qui l'a soutenu, est interdite. Parallèlement le système électoral lui-même est remis en question (suppression des candidatures multiples, rétablissement du scrutin uninominal). [...]
[...] Le plateau est cependant repris par la Résistance dès le 1er mai. La mission principale des maquis est d'organiser un soulèvement général lors de l'opération Overlord, afin d'empêcher les Allemands de se diriger vers la Normandie, en fixant leurs forces vers des foyers d'insurrection, et en menant des opérations de sabotage. Le signal du déclenchement des opérations est donné par la B.B.C., la veille au soir le sanglot long des violons Les maquis appliquent les plans de destruction sabotent les infrastructures de communication, puis harcèlent les renforts allemands envoyés vers la Normandie. [...]
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