Vie politique française 1789 à 2012, clivages gauche droite, question religieuse, société française, communications, Guerre mondiale, république, suffrage universel, Mac Mahon, Vichy, Général de Gaulle, Giscard d'Estaing, François Miterrand, Georges Pompidou, élection, partis politiques, Révolution française
Les liens entre science politique et droit, et en particulier entre science politique et droit public, sont des liens indéniables, car les premiers politistes étaient au départ des publicistes. Toutefois, même s'il y a des relations importantes entre les deux, la science politique va poser un regard décalé, différent sur les éléments de droit. En effet, pour les chercheurs en science politique et les sociologues, ce qui se passe est intéressant c'est-à-dire ce qu'on peut observer concrètement, ce qui est constatable empiriquement. Les actes des individus et des collectifs et leurs manières de faire nous intéresseront. Les manières de faire sont différentes en fonction du contexte, des idéologies et des manières de concevoir l'intérêt général. L'intérêt général est lui-même une idéologie. Le fait, qu'on s'intéresse aux manières de faire, a une implication très forte sur notre manière d'observer la vie politique. Ce qui va nous intéresser ce n'est pas a priori le droit, mais l'usage du droit par les acteurs. On essaiera de comprendre comment le droit est utilisé, instrumentalisé et tordu par des acteurs tels les citoyens, les juristes, les groupes sociaux, mais également les hommes et les femmes politiques. Il faut réfléchir le droit comme un construit des sociétés, d'acteurs, dans des contextes historiques très divers.
[...] L'État socialiste perd les classes laborieuses qui ont amené les socialistes au pouvoir. L'État s'engage dans des mesures drastiques pour restructurer l'économie aux frais du citoyen, ce qui augmente considérablement l'impopularité du gouvernement d'autant plus que le chômage continue d'augmenter. Un autre conflit important éclate et remet en cause le Premier ministre Pierre Mauroy. Ce conflit semble être d'un autre âge, conflit touchant l'école et l'Église. Un projet de loi dit projet de loi Savary prévoit l'instauration d'un grand service public unifié de l'enseignement et la disparition de l'enseignement privé donc. [...]
[...] Un gouvernement constitué autour de Mauroy et du PS. Dans ce gouvernement, Pierre Mauroy fait entrer quatre ministres communistes, les communistes ayant soutenu Mitterrand au second tour, mais aussi pour neutraliser la capacité d'opposition du PC. Sur le plan institutionnel, on observe la conversion institutionnelle. Mitterrand a été un des plus grands opposants de la Ve République, et de la logique présidentialiste de cette Ve République. Or Mitterrand se convertit très vite au charme de la Constitution de la Ve République, en particulier en affirmant très tôt qu'il était le premier responsable de la politique française. [...]
[...] S'ouvre alors la première période de cohabitation, puisque Chirac est nommé Premier ministre. Pour la première fois de l'histoire de la Ve République, un président élu pour 7 ans doit composer avec une majorité parlementaire opposée. Bien évidemment, on se dirige vers une épreuve de force entre les deux têtes de l'exécutif. Cela va se traduire par une division du travail politique : le Premier ministre a la main mise sur la politique générale intérieure, tandis que le Président de la République garde le domaine des affaires étrangères. [...]
[...] Quand ce Premier ministre choisit de prendre des libertés, le Président de la République a une arme de dissuasion massive, c'est-à-dire le pouvoir de démission. Deux évènements marquants se déroulent dans les années 1980 : - L'arrivée de la gauche au pouvoir, ce qui était annoncé comme une catastrophe pour les institutions de la Ve République ; - Les cohabitations. VII. Chapitre 7 : « Alternances », le retour de l'instabilité (1981-2007) Cette partie nous est familière, lorsqu'on a le sentiment de connaître les choses, il est difficile d'établir la distance avec ces phénomènes, et de porter un regard critique sur ces périodes connues. [...]
[...] Il y a une sorte de prise de pouvoir. Le 29 mai 1958, le Président Coty fait appel « au plus illustre des Français pour sortir de l'impasse algérienne ». De Gaulle est alors investi le 1er juin 1958 par l'Assemblée nationale. De Gaulle obtient les pleins pouvoirs ainsi qu'une dérogation exceptionnelle pour réviser la constitution en s'appuyant sur la loi constitutionnelle du 3 juin 1958. Quelques semaines plus tard, le projet est présenté pour avis à un Comité consultatif constitutionnel composé en partie de parlementaires. [...]
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