On voit que dans la société française, il y a des interactions entre le champ culturel et le champ politique. Il y a des valeurs culturelles qu'on retrouve dans le champ politique. Mais le champ politique propose lui aussi des valeurs à la société (sentiment d'appartenance nationale, la peur du terrorisme, de la santé, la sécurité…). En raison de ces interactions, les changements repérables au sein de la culture d'une société sont susceptibles d'avoir des effets sur la vie politique.
En effet, on peut observer que dans une société comme la nôtre, les inégalités et les discriminations sont considérées comme ayant des origines culturelles et non pas naturelles. Dès lors, les pouvoirs publics sont logiquement appelés à mettre fin à des discriminations. Dans l'après-68, beaucoup de travaux ont considéré que les détenus et les malades mentaux avaient été traités de manière indigne et qu'il fallait restituer leur dignité avec une nouvelle politique psychiatrique.
[...] Mais progressivement, on s'est rendu compte qu'une telle ambition était assez irréaliste, et qu'on ne pouvait pas rassembler tous les Français. Barrières sociales qui empêchaient des catégories nombreuses d'individus d'accéder à la culture. Par ailleurs, dans cette culture qu'on présentait, il n'y avait pas de pluralisme. C'était la Culture, avec un grand C une seule culture. C'est autour de 1968 qu'il y a eu la première grande critique du projet de MALRAUX. Depuis, on a un débat très intense sur les valeurs culturelles légitimes. [...]
[...] Puis le latin est revenu sous POMPIDOU. En 1984, la gauche est victime de manifestations de la part des représentants de l'enseignement catholique et le projet de grand service public unifié et laïc est enterré, entraînant la démission de SAVARY et la nomination de Jean-Pierre CHEVÈNEMENT qui prend des positions plutôt conservatrices. Depuis, on a systématiquement des oppositions entre les uns et les autres, avec très souvent l'évocation des soixante-huitards (réputés pédagogues, moins soucieux de discipline et de hiérarchie) on estime qu'ils sont responsables de la qualité de l'enseignement. [...]
[...] Il y a des valeurs culturelles qu'on retrouve dans le champ politique. Mais le champ politique propose lui aussi des valeurs à la société (sentiment d'appartenance nationale, la peur du terrorisme, de la santé, la sécurité En raison de ces interactions, les changements repérables au sein de la culture d'une société sont susceptibles d'avoir des effets sur la vie politique Les luttes contre les discriminations En effet, on peut observer que dans une société comme la nôtre, les inégalités, les discriminations sont considérées comme ayant des origines culturelles et non pas naturelles. [...]
[...] On a également pour autre conséquence une plus forte réserve à l'égard de la délégation de pouvoir, à l'égard de l'idée de s'en remettre à quelqu'un. On a plus d'appétit pour une participation directe. Finalement, la scolarisation et l'information perturbent les mécanismes qui conduisaient auparavant les individus à s'en remettre aux partis. II. Mutations culturelles et vie politique Part importante de la vie politique qui dépend du contexte culturel dans lequel elle prend place. A. Valeurs, cultures et politique On voit que dans la société française, il y a des interactions entre le champ culturel et le champ politique. [...]
[...] La question de la participation électorale, de l'abstention, est une question qui peut s'expliquer par ces changements liés à des évolutions de la société française. Evolutions propres à la socialisation. Sur le terrain de la scolarisation, explosion : entre 1965 et 1975, on a 1 collège par jour ouvrable qui a été construit de 2.300 naissance des lycées de masse, de la diversité de masse. Le niveau de formation des Français d'aujourd'hui n'est plus celui des Français de 40 ans. [...]
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