Sociologie politique, vote, électorat français, André Siegfried, Paul Blois, géographie électorale, comportement électoral, clivage politique, déterminisme sociologique, Russel Dalton, Georges Lavau
Une approche géographique du vote revient à avoir une approche « écologique », c'est-à-dire à faire l'étude de la distribution collective des votes dans les territoires, selon les caractéristiques géographiques, sociales et historiques. L'approche individuelle quant à elle est l'étude du comportement électoral grâce à des enquêtes et des sondages sur les caractéristiques personnelles et comportementales (valeurs).
Les comportements électoraux et le vote s'inscrivent dans un ordre avec des régularités observées. On constate la stabilité des tempéraments aux élections du XIXe siècle aux années 1910 : chaque milieu a son tempérament. Cet ordre et ce tempérament s'inscrivent dans une opposition fondamentale : la gauche contre la droite.
[...] Déception culturelle et sociale : avec la constitution civile du clergé, de nombreux prêtres refusant l'autorité de l'État sont exécuté : moins de prêtres, qui assuraient le lien social. Vente Biens nationaux : 85-90% des terres acquises par les bourgeois, pas par les paysans. En 1793 se déclenche la chouannerie : véritable révolte populaire. Faute de trouver des intellectuels organiques ils se tournent vers les nobles et les prêtres. La révolte devient cléricale et aristocratique : ils organisent la guerre civile entre Bleus et Blancs. [...]
[...] Les variables à court-terme retravaillent ce qui a été produit à long- terme. Le vote est le produit de la convergence entre variables de court-terme et de long-terme. Métaphore du marché et du consommateur : le comportement d'un électeur est le fruit d'une offre (réponse question politique dans un contexte particulier) et d'une demande (contexte politique). Georges Lavau : la sociologie politique doit prendre en compte un électeur plus individualiste et plus volatile, pour qui le vote n'est pas le seul moyen légitime de participation. [...]
[...] Siegfried a une formation plurielle : géographe, historien et sociologue. Il est issu de la bourgeoisie protestante du Havre : tradition républicaine familiale. La découverte À l'époque, les élections concurrentielles sont assez récentes (30-40 ans). Les comportements électoraux et le vote s'inscrivent dans un ordre : régularités observées. Stabilité des tempéraments aux élections du XIX° s aux 1910's : chaque milieu a son tempérament. Cet ordre et ce tempérament s'inscrivent dans une opposition fondamentale : gauche vs droite. Ouest : ligne de division politique non entre républicains et monarchistes, mais entre la coalition de gauche (tradition de République laïque) et la droite (tradition de l'Ancien Régime catholique). [...]
[...] Différents types d'élections et donc de vote : Elections de maintien : pas d'enjeu. Elections déviantes. Elections de réalignement : des événements majeurs entraînent un bouleversement majeur élections post-crise de 1929 : Roosevelt. Les modèles du choix rationnel Modèle du choix rationnel : Anthony Downs, An Economic Theory of Democracy (1957). On applique les axiomes de la théorie économique au comportement politique : Les partis sont des entreprises politiques qui cherchent à maximiser les votes en leur faveur. Les électeurs votent pour le parti qui leur procure le plus d'utilité au moindre coût. [...]
[...] Le vote de classe et le vote religieux reculent Vote de gauche et CSP : 70% ouvriers votent à gauche en en 2007 31% patrons votent à gauche en en 2007 différencie rétrécie : classes ouvrières votent de - en - à gauche. Clivages indépendant-salarié moins marqués qu'avant : on glisse vers un ‘'vote de statut'' grande différence entre salarié du privé et salarié du public : salariés du public votent nettement à gauche. Le lien entre vote et pratique religieuse s'érode. [...]
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