A partir du début du XVIIIème siècle, on commence à parler de la Grande-Bretagne, mais ce n'est qu'en 1800, à la faveur de l'intégration de l'Irlande du Nord qu'est désormais appelé le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Si pendant très longtemps l'idée était de centraliser les pouvoirs à Londres, capitale de l'Angleterre et du Royaume-Uni, il faut remarquer que depuis 1899, le Parlement britannique a adopté une série de lois accordant au Pays de Galles, à l'Ecosse et à l'Irlande du Nord, des compétences relativement larges dans plusieurs domaines, notamment le domaine culturel, de l'éducation, de la langue, et en matière fiscale. Il s'agit de lois de dévolution : le pouvoir central accorde aux périphéries des compétences administratives, mais aussi politiques. Ceci dans le cadre du respect de l'unité de la Grande-Bretagne. La dévolution pourrait s'apparenter à la décentralisation, comme technique d'aménagement à l'intérieur d'un État unitaire.
[...] Cet équilibre du système se réalise essentiellement entre l'ex et le lég même si le judiciaire joue un rôle important. Mais la pratique institutionnelle américaine a favorisé de telles relations, étant baptisées de check on balance, c'est-à-dire poids et contrepoids. Des pouvoirs juridiquement indépendants A lire cette constitution, il est assez aisé de repérer que les pères fondateurs ont voulu poser de manière précise chacun des pouvoirs en terme de composition, de statut, de compétence, et ont commencé par le congrès, puis l'exécutif, puis le judiciaire. [...]
[...] Les partis politiques : Ils reposent sur un système électoral à scrutin majoritaire, très souvent à un tour, car ces questions d'élections sont déclinées autour des Etats. Ce système majoritaire aboutit à un bipartisme, à savoir 2 partis politiques en mesure de dominer. Ces deux partis présentent des points de convergence, mais aussi par leur histoire des différences. Les points de convergences : ces deux partis sont deux machines électorales dont le but est d'élire les candidats au poste qui convient. Compte tenu de la structure fédérale des Etats-Unis, ce sont des partis très décentralisés. [...]
[...] S'il est issu du parti majoritaire, il est très partisan, très partial, très influent, ça en fait un personnage important dans l'équilibre des pouvoirs aux USA. Le sénat Il représente les Etats, la participation des pouvoirs au pouvoir. Deux représentants par Etats, donc 100 sénateurs. Scrutin majoritaire à un tour. Elu pour un mandat de 6 ans, renouvelable tous les deux ans par tiers. Il était un club prestigieux, très fermé, qui est souvent à l'origine d'une carrière politique. Tous les présidents américains ont été sénateurs, avant de devenir président. [...]
[...] Cette chambre basse est donc progressivement devenue la chambre détenant le plus de pouvoir à l'intérieur du parlement, révélant l'inégalité du bicaméralisme sa composition Une composition classique. Elle représente la population sur la base du scrutin majoritaire uninominal à un tour. On élit d'abord les membres de la chambre des communes. Le nombre de députés a évolué. En députés. En députés. Le mandat a été fixé à 5 ans. Toutefois, l'histoire de cette chambre a montré que très souvent, le mandat est écourté d'une année à la demande du 1er ministre pour favoriser la réélection du parti majoritaire. [...]
[...] Ils peuvent en être à l'initiative et participent toujours à la ratification. Le principe d'autonomie : 2 niveaux permettent d'observer ce principe. Tout d'abord, l'idée prévue à l'art4 de la Constitution que chaque Etat dispose du droit de s'autoorganiser. Chaque Etat peut créer sa propre constitution. Tout les Etats ont un exécutif qui s'appelle un gouverneur, élu, chaque Etat dispose d'un législatif, d'un congrès bicaméral bien souvent. Enfin, chaque Etat dispose de son propre pouvoir judiciaire, ce qui incarne bien ce principe d'autonomie. [...]
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