Systèmes partisans, structuration de la vie politique, financement public, Offre programmatique, compétition politique, parti cartel en Italie ,
Retour critique sur les typologies partisanes
• Distinction classique de Duverger (cadre-interne/masse-externe) repose sur une observation de Weber.
• République de Weimar : 2 modes d'organisation partisane coexistaient.
• 1951 : IVe République, analyse comparative avec les régimes occidentaux : scène politique dominée par les partis de masse == Duverger annonce la fin proche des partis de cadre.
Il a tort :
- ↗partis de cadre
- Renfort avec les anciennes démocraties populaires.
- Médias + net + vidéoconférences etc. facilitent la production de partis.
== renommée + capital mais une certaine limite par des dispositions légales qui servent à réguler le financement des partis et campagnes électorales
• 1960's : Kirchheimer = beaucoup de grands partis deviennent « catch-all » (cibler toute la population) == thèse connue en France par la réinterprétation de J. Charlot.
[...] livre insuffisant dans le domaine des systèmes de partis C'est dans le domaine l'organisation partisane qu'il a une vraie structure. Objectifs : Montrer que les catch-all parties de Kirchheimer ont une dimension conjoncturelle qui ne contredit pas la posture structurale de Duverger Montrer que le parti-cartel de Katz & Mair ne peut pas invalider la dichotomie partis cadres/masse Du parti de masse au parti cartel : but des partis : accéder Retour critique sur les typologies partisanes Distinction classique de Duverger (cadre-interne/masse-externe) repose sur une observation de Weber République de Weimar : 2 modes d'organisation partisane coexistaient 1951 : IVe République, analyse comparative avec les régimes occidentaux : scène politique dominée par les partis de masse Duverger annonce la fin proche des partis de cadre. [...]
[...] Fin 1950's + 1 million chez les conservateurs anglais Distinction cadre/masse sur leur fonction et non sur le nb d'adhérents ; critère du financement est essentiel Charlot constate quand même une faiblesse des partis de notables : ne veulent pas se pervertir par des pratiques «plébéiennes ils sont voués à rester mineurs A. PANEBIANCO - Double approche transversale et longitudinale - Sociologie des organisations qui met en évidence permanences et ruptures qui caractérisent les trajectoires des organisations partisanes chaque organisation est déterminée par des conditions spécifiques et générales qui président à sa constitution - 2 types qui recoupent la catégorisation de Duverger Parti électoral-professionnel rapprochement avec la typologie de CHARLOT Parti bureaucratique de masse addition des 2 qui témoigne des changements dans le modis operandi des organisations partisanes - Ici, des 4 types de CHARLOT on en garde 2 : Parti électeur mué en parti électoral-professionnel : sondages ; cote de popularité, conseillers en communication ; spécialistes en image ; marketing etc. [...]
[...] Pas la même réaction face au même défi. Cartellisés ou non les partis sont rattachés à une culture nationale marquée par une histoire singulière. réactions : UK-Danemark : longue et riche tradition libérale France Allemagne : position marginale Pologne : pas de libéralisme mais stato-capitalisme bureaucratique et autoritaire Mêmes causes mais pas mêmes effets dans contexte de conflits historiques différents. Système de partis : - Dépasse le stade d'artefact conceptuel à l'usage exclusif des politistes - C'est un ensemble doté d'une structure - On parle de cartellisation du système de parti quand : SARTORI : relation de coopération interpartisane englobent la totalité des revelent parties (partis pertinents)== stratégies collusives l'emportent sur celles de confrontation phénomène concevable que dans un système partisan où les conflits sont fortement intégrés par parti politique dont ils sont les médiateurs et négociateurs naturels (ROKKAN) Institutionnalisation des conflits : centre de l'analyse de MAIR Idem ROKKAN : parti politique courtiers entre Etat / société civile Rupture PANEBIANCO (masse/cadre) Continuité KIRCHHEIMER : contraintes pesantes qui les fait développer catch all parties ou à se cartelliser. [...]
[...] Systèmes partisans et structuration de la vie politique Théorie des partis et systèmes partisans : D.L. Seiler 3 raisons de garer le même texte de Duverger : 1. reste la meilleure explication des partis politiques des années touche son aspect descriptif plutôt que sa valeur heuristique 3. œuvre à inscrire dans la longue durée, dans l'ordre structural Raisons injustifiées de Duverger 1. [...]
[...] 1980-90 - PCI : longue crise : à adhérents - DC et PSI : bonne santé apparent : à ET 514.918 à 660.195 - MSI : stable : 165.810 à 142.344 1994 : conséquence de la crise - PCI : 50% membres - DC et PSI : disparaissent presque - MSI : seule légitimation + capable à récupérer les anciens démocrates-chrétiens 2000-2003 : situation récente - 2 partis politiques peuvent compter sur un encrage organisationnel ancien : DS et Assemblée Nationale Partis forts postfascistes : nb ↗1980 Postcommuniste : perd 1 M de membres - Restes de DC et PSI incomparables avec l'âge d'or - Nouveaux parti politique : LEGA et FORZA ITALIA : partis légers - FORZA ITALIA : parti virtuel qui rejette toute forme traditionnelle d'organisation partisane ; faible assise territoriale Loi n°195-1974 : 1er loi sur le financement des partis politiques - Financement 2 modes différents 1. remboursement frais de campagne sur certaines conditions 2. contribution des groupes parlementaires - Critiques du financement 1978 : Parti radical : référendum pour supprimer cette loi : échec mais 43,6% contre la loi 1990's : nv référendum avec 90% contre le financement public vieux sentiments antipartis référendum : opportunité de Scandales corruption 1992 : +100 politiciens fin. [...]
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