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La création du Front national (FN) le 5 octobre 1972 marque une étape clé dans l'histoire de l'extrême droite française, permettant à ce courant, jusque-là désorganisé, de s'inscrire durablement sur la scène politique. L'extrême droite des années 1960 était éclatée en petits groupes violents et centrés sur la lutte contre la gauche. François Duprat, figure influente de ce courant, appelle à une réorganisation stratégique. Dans le mensuel Pour un ordre nouveau (juillet 1971), il souligne la nécessité d'une évolution politique pour dépasser les divisions internes. Il s'inspire du Mouvement social italien (MSI), un parti néofasciste italien, qui a su s'imposer électoralement. Cette structuration répond à une volonté de légitimer l'extrême droite auprès de l'électorat, en l'éloignant de son image de violence et de désorganisation. Le FN devient le véhicule principal de cette stratégie, offrant une plateforme électorale à un courant jusqu'alors marginalisé. L'influence de Duprat témoigne de l'ambition de s'inscrire dans une dynamique européenne, en adaptant les modèles d'extrême droite étrangers à la réalité française.
[...] L'union de la gauche marque un tournant dans le paysage politique français. En se positionnant comme une alternative unifiée, elle mobilise un électorat élargi, incluant les classes moyennes. La dynamique électorale consolide également l'autorité de François Mitterrand au sein du PS, en écartant les anciens courants savaro-mollétistes. L'exemple de Larzac Les mobilisations sociales des années 1970, comme la lutte contre l'agrandissement du camp militaire du Larzac, illustrent l'émergence de nouvelles dynamiques sociales orientées à gauche, marquées par des méthodes pacifistes et un engagement collectif inédit. [...]
[...] Cette transformation facilite la convergence avec le PS, notamment dans le cadre du Programme commun signé en 1972. En 1973, le PCF atteint un pic historique avec plus de adhérents, illustrant sa vitalité et sa capacité à incarner une force unitaire à gauche. La modernisation du PCF montre sa volonté de dépasser les clivages traditionnels et de se repositionner dans un contexte politique en mutation. En élargissant sa base militante et en s'inscrivant dans une démarche unitaire, le PCF joue un rôle moteur dans la coalition de la gauche. [...]
[...] Cette structuration répond à une volonté de légitimer l'extrême droite auprès de l'électorat, en l'éloignant de son image de violence et de désorganisation. Le FN devient le véhicule principal de cette stratégie, offrant une plateforme électorale à un courant jusqu'alors marginalisé. L'influence de Duprat témoigne de l'ambition de s'inscrire dans une dynamique européenne, en adaptant les modèles d'extrême droite étrangers à la réalité française. L'immigration, un vecteur de tension L'immigration devient un enjeu central des discours de l'extrême droite dans les années 1970, exploitant les tensions sociales et politiques pour mobiliser autour d'un projet xénophobe. [...]
[...] Un autre aspect important de ce mouvement est la question de l'immigration ouvrière. Dans les années 1970, les ouvriers immigrés jouent un rôle central dans l'industrie, souvent exploités mais aussi maintenus dans une position subalterne qui permet de maintenir les salaires bas. Les entreprises, en ayant recours à l'immigration, comblent le manque créé par les grèves, et les immigrés sont souvent accusés d'être des « briseurs de grève ». L'immigration, dans ce contexte, devient un outil à la fois de résistance et d'exploitation. [...]
[...] Ces groupes attirent des milliers de militants engagés dans une lutte radicale contre le système en place, bien qu'ils soient souvent marqués par des scissions internes. L'extrême gauche s'inscrit dans une dynamique internationale où les luttes anti-impérialistes et les mouvements révolutionnaires mondiaux nourrissent un sentiment d'urgence politique. Cependant, les divisions idéologiques et organisationnelles affaiblissent la capacité de ces groupes à construire une action unitaire, limitant leur impact à des actions symboliques ou militantes. Des actions militantes symboliques, une jeunesse révolté Les groupes maoïstes se distinguent par leurs actions militantes, souvent spectaculaires et fortement symboliques, visant à dénoncer les injustices sociales. [...]
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