sociologie, vie politique, organisation, démocratie, science politique
Le mot politique est sans doute l'un des mots les plus ambigus du langage. En effet, il fait partie de ces mots que l'on utilise dans le langage courant sans parvenir à s'entendre sur un sens. Certains penseront que c'est une activité dégradante qui est soumise à des intérêts de pouvoir.
Dans une perspective scientifique et rigoureuse, pendant longtemps l'approche philosophique a prévalu en s'intéressant à l'essence politique, le philosophe politique comme pouvait l'être Aristote se posait la question, qu'elle pouvait être la meilleure constitution ? On se pose des questions sur la meilleure forme de gouvernement ? Penser de façon pareille c'est privilégier les jugements de valeur. Il faut aller plus loin que cette approche en définissant la politique, pas par son essence mais par son existence. C'est cela l'intérêt d'une approche de la sociologie politique.
[...] Pour l'Ecole de Michigan, on doit s'intéresser au mécanisme psychologique l'attitude qu'on les électeurs à l'égard des candidats. C'est l'ouvrage de Campbell et de converse : The American Voter le vote selon eux est lié au sentiment d'attachement durable et affectif que les électeurs éprouveraient envers les démocrates ou les républicains. C'est le modèle de l'identification partisane. C'est un modèle qui va connaitre une apogée et qui va être hégémonique. Toutes les enquêtes d'opinion le montrent, très peu d'américains se disaient indépendants. Comment expliquer cela ? [...]
[...] Il y a deux grands principes à retenir : - Les parlementaires ne peuvent cumuler leur mandat national qu'avec un seul mandat local. On ne peut cumuler que deux mandats. -Il est interdit de cumuler deux mandats exécutifs locaux, par exemple Maire et Président du Conseil régional. Quand, il y a u recours administratif cela suspend la législation , c'est pour cela que l'on peut déroger à la loi. Face à ces lois qui limitent les possibilités, le opportunités de cumul. On constate qu'il y a des stratégies d'éviteelmtn. [...]
[...] Il y a une démocratisation sociologique, on constate un abaissement de l'origine sociale des élus, au profit des élus issus de la moyenne et de la grande bourgeoisie. L'ouverture sera plus tardive, mais réelle. Par exemple : la catégorie des ouvriers, fonctionnaires subalternes et employés représentaient des députés en 1870 au début de la IIIème République, ce pourcentage va atteindre 10% entre 1919 et 1940. De nouvelles formations politiques apparaissent , notamment la Parti communistes. Qu'en est-il aujourd'hui ? Tout d'abord la politique c'est une affaire d'hommes. [...]
[...] Les gens changent de camp d'un scrutin à l'autre. Il y a même ce que l'on appelle aux USA le split voting le fait que le même jour de scrutin on va voter pour deux partis différentes. Ce modèle va avoir du mal à s'exporter hors des USA. Mais, en Europe on a le pluripartisme: quid de ce modèle dans cette structure européenne. On va mesurer l'attachement des français à la gauche et à la droite. L'analyse rationnelle Un véritable tournant s'opère dans les années 70 en raison de cette augmentation de la volatilité électorale. [...]
[...] Les sondages se dont donc imposés aujourd'hui comme les instruments les plus légitimes pour dire dans l'intervalle entre 2 élections pour dire ce que pense l'opinion. Bref, tout le monde que par les sondages on peut connaître les attentes des français. On va donc voir comment les sondages mesurent l'opinion ? Est-ce que les sondages pèsent sur les électeurs? 1 / L'opinion saisie par les sondages Le sondage c'est un instrument avant tout technique qui fait vivre un marché (avec des commanditaires, des sociétés . ) une technique qui s'est diffusée avant d'aborder la critique. [...]
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