Sociologie du rôle présidentiel, France, Charles de Gaulle, Emmanuel Macron, mandats politiques, cérémonie d'investiture, chef de l'état, voyage présidentiel
Les mandats politiques comportent une part importante de théâtralité. C'est un jeu de nature politique. Pour la sociologie politique, il est intéressant de se pencher sur les rôles assignés par les institutions, l'ensemble des contraintes qu'impose une institution. Nous nous approprions un rôle en intériorisant les règles qui contraignent cette même règle. On a de très fortes contraintes qui pèsent sur le rôle présidentiel, mais chaque Président a tenté d'introduire des nouveautés dans ce jeu politique.
[...] Sociologie du rôle présidentiel en France : de Charles de Gaulle à Emmanuel Macron, permanences et variations Les mandats politiques comportent une part importante de théâtralité. C'est un « jeu » de nature politique. Pour la sociologie politique, il est intéressant de se pencher sur les rôles assignés par les institutions, l'ensemble des contraintes qu'impose une institution. Nous nous approprions un rôle en intériorisant les règles qui contraignent cette même règle. On a de très fortes contraintes qui pèsent sur le rôle présidentiel, mais chaque Président a tenté d'introduire des nouveautés dans ce « jeu » politique. [...]
[...] Le voyage présidentiel, c'est procéder à un rituel de nationalisation personnel. Il s'agirait, selon Mariot, de souligner le fait qu'il est partout chez lui, il fait, à travers ses voyages du territoire national un territoire local avec lequel il est censé entretenir une relation intime (avec la France). Ce rituel qui crée la fiction d'un lien intime entre le chef de l'État et les “petites patries” est républicain. Il fait partie du crédo présidentiel (chaque Président le refait). Foule qui vient saluer les déplacements. [...]
[...] Intérêt de la part des médias pour la cérémonie d'investiture depuis Giscard en 74, car celui-ci veut apparaître comme un Président moderne. Il veut une mise en scène moderne, en introduisant l'accélération du tempo de la Marseillaise. Giscard ne porte plus la queue-de-pie, mais un costume de ville. Giscard se déplace à pied de l'Élysée à l'Arc-de-Triomphe. Le public va devenir un acteur important de la cérémonie. Chaque Président va ensuite vouloir donner une spécificité à l'intérieur de ce cadre protocolaire minutieusement réglé. Mitterrand : Panthéon avec l'hymne à la joie. [...]
[...] Le voyage présidentiel est considéré comme un test de la popularité présidentiel. L'applaudissement est une construction sociale qui dérive de tout un tas de normes (une personne applaudit, donc tout le monde applaudit). Pour Mariot, il y aurait 2 grandes façons styles) de considérer le voyage présidentiel par les différents présidents qui correspondent à 2 époques : • Premier style : années 1880 (autour de Sadi Carnot) jusqu'aux années 1960 (de Gaulle). Dans ce premier style, les voyages présidentiels se caractérisent par une grande systématicité. [...]
[...] On a des changements qui perdurent au-delà des Hommes et des institutions. Il importe de travailler sur les rites d'institutions, c'est-à-dire ces moments par lesquels une institution est incorporée intériorisée par les individus. On se réfère à l'expression « rites d'institutions » (Bourdieu). I. Les cérémonies d'investitures Christine Jungen dit « La République en France s'est construite contre la royauté et donc contre l'idée que le chef de l'État soit une personnalité sacrée. Or, sous la Ve, on renoue avec l'idée d'une vision du « Monarque Républicain ». [...]
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