Le socialisme est né « du contraste entre le faste des uns et le dénouement des autres, entre le labeur accablant et la paresse insolente. Il n'est le produit de l'envie, qui est le plus bas des mobiles humains, mais de la justice et de la pitié, qui sont les plus nobles. » Après les premiers mouvements d' unification de la gauche en 1901 c'est en 1904 sous l'impulsion du Congrès socialiste international d'Amsterdam et par le congrès de Paris en 1905 que se crée l'unité du socialisme français. L'union du parti socialiste de France et du parti socialiste française donne naissance à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO).
Ce groupement permet aux marxistes représentés par Jules Guesde et aux réformistes tel que Jean Jaurès de faire front commun. Refusant l'alliance avec la bourgeoisie Républicaine, il entend transformer « la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste ».
Des 1906, le parti s'oriente vers le réformisme sous l'influence de Jean Jaurès et Edouard Vaillant. Le 25 décembre 1920, 13 des 68 délégués de la SFIO décident de quitter le parti et de créer le Parti Communiste Français. La SFIO se scinde entre le PC et la majorité restante qui forme la Section Française de l'Internationale Communiste (SFIC) au congrès de Tours, ou cette majorité décide d'adhérer à la III internationale fondé par Lénine. La première Révolution Russe de 1917, conduite par Lénine au nom du socialisme entraîne une crise puis une scission du mouvement socialiste au niveau mondiale. 4 ans plus tard, les socialistes du SFIO et Radicaux de gauches s'unissent pour forme le Cartel de Gauche et gagne les élections législatives ou Edouard Herriot, Paul Painlevé et Aristide Briand se succéderont à la tête du gouvernement jusqu'à se que la droite reprenne le pouvoir en la personne de
Raymond. Poincaré.
En 1936, Léon Blum dirigeant de la SFIO est appelé à former un nouveau cabinet. C'est la première fois que la France se dôte d'un gouvernement socialiste.
[...] L'année suivante, un nouveau parti socialiste se crée. Vers le milieu des années 1960, un rapprochement s'opéra avec le parti communiste. Par ailleurs, la SFIO, qui était en perte de vitesse, fusionna en 1969 avec divers courants socialistes, pour devenir le parti socialiste français. (Congrès d'Issy-les-Moulineaux) II/ Le Congrès d'Epinay Il marque l'étape la plus importante de l'unité et de la rénovation du socialisme. Le Congrès d'Épinay est le nom courant donné, depuis 1971 au 58e congrès de la SFIO, qui eut lieu du 11 au 13 juin 1971 dans la ville d'Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). [...]
[...] Cette année-là, la SFIO compte environ adhérents, record historique jamais égalé depuis. Mais elle se trouve rapidement confrontée, à l'intérieur, au problème de la concurrence du PCF et, à l'extérieur, à la constitution des deux grands blocs antagonistes. Aux élections législatives de 1945, le PCF dépasse pour la première fois la SFIO. Le congrès de septembre 1946 se tient alors que le parti traverse une grave crise d'identité. Guy Mollet anime une tendance de gauche composite qui met en minorité la direction sortante (Daniel Mayer) soutenue par Léon Blum. [...]
[...] En effet la S.F.I.O. approuve totalement l'indépendance de celle-ci et fait voter aux deux référendums de 1961 et de 1962. C'est en raison de sa politique économique que les ministres socialistes quittent le gouvernement Debré; la question du régime présidentiel rejette définitivement le parti dans l'opposition. De en 1945, les effectifs sont tombés à en 1962. Enfin, la tactique de participation à tous les niveaux (gouvernemental aussi bien que municipal) a entraîné un afflux de fonctionnaires et de notables au détriment du recrutement. [...]
[...] Ainsi se comprennent les efforts pour créer une Europe forte et indépendante. En mai 1947, le PCF quitte le gouvernement, refusant à la fois la politique indochinoise et le partage de responsabilités gouvernementales de plus en plus lourdes du fait de la grave situation économique et sociale. Dès l'automne 1947, le PCF mène une virulente campagne antisocialiste et s'affirme toujours plus comme parti totalement stalinien. La SFIO, engluée dans la 3e force (alliance avec les radicaux et le MRP (mvt républicain populaire) en opposition à la fois aux gaullistes et aux communistes), connaît un effritement de ses positions électorales et un déclin militant. [...]
[...] François Mitterrand fut élu à cette occasion Premier secrétaire du nouveau parti, avec comme mandat pour l'ensemble de la direction (collégiale) de devoir préparer les bases d'un accord de gouvernement avec le Parti communiste français ce qui sera fait l'année suivante avec le Programme commun de gouvernement d'union de la gauche, qui sera signé entre le PS (représenté par son premier secrétaire, François Mitterrand), le PCF (représenté par son secrétaire général, Georges Marchais) et le Mouvement des radicaux de gauche (MRG, représenté par son président, Robert Fabre). Bibliographie indicative La gauche en France de Michel Winock Ed. Librairie Académique Perrin Socialistes en République : Les parlementaires SFIO de la IVe République de Noëlline Castagnez Ed. [...]
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