RPF Rassemblement du Peuple Français, Les Républicains, parti de droite, Charles de Gaulle, UNR Union pour la Nouvelle République, RPR Rassemblement Pour la République, Jacques Chirac, sociologie électorale, partis gaullistes, Nicolas Sarkozy
La relation de De Gaulle avec les partis politiques a toujours été difficile. Il a toujours été foncièrement contre les partis politiques (PP), car ils divisaient la France, la nation. Or, il a toujours été en faveur de l'unité nationale. Il a finalement accepté de créer un PP, le RPF (Rassemblement du Peuple Français), le 14 avril 1947. Le RPF est un parti de masse avec des militants, qui avait une structure à base territoriale qui a été doublée par une structure professionnelle. La volonté du parti était de pénétrer le mouvement ouvrier. L'organisation du RPF est très autoritaire et centralisée avec De Gaulle comme président. Dès les municipales de 1947, le succès est au rendez-vous, mais de Gaulle va mettre officiellement en sommeil le RPF en septembre 1955.
[...] Le vote gaulliste s'épanouit dans les zones rurales et industrielles. L'électorat gaulliste fut très diversifié, on parle d'un électorat interclassiste. Puis l'électorat va évoluer, se vieillir de plus de 65 ans ; devenir féministe ; moins populaire. Puis on assiste à une ruralisation du vote gaulliste en même temps que le déclin du vote ouvrier avec le passage au RPE puis UDF, qui va s'accompagner d'un même électorat à droite, et cette quasi-identité a été favorisée par la pratique de la candidature unique après 1961. [...]
[...] Le seul élément de distinction qui lui reste est le discours identitaire, qui le rapproche des accents frontistes. Mais cela contient le risque d'éclatement de la droite et du centre. Ainsi, on a assisté au départ, de Xavier Bertrand, président de la Région des Hauts-de-France, Alain Juppé, maire de Bordeaux et la position de retrait de Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France. Cette contestation à l'égard du nouveau responsable des Républicains va à l'encontre de la tradition bonapartiste du culte du chef. [...]
[...] Victoire de la droite tout de même avec 7 régions. Malgré le bon résultat au 1er tour, le FN ne confirme pas au 2d tour, les gaullistes se sont alliés aux centristes, l'UMP souhaitait au départ faire le grand chelem. Pour donner une nouvelle image au parti et afin d'insuffler une nouvelle dynamique au parti, Sarkozy souhaite changer le nom du parti : les Républicains. Les primaires de ce parti sont remplies de surprises : 3 semaines avant le 1er tour, on voit une poussée pour Fillon, Sarkozy n'a pas réussi à passer le 1er tour. [...]
[...] En effet, le 8 septembre 2013, à propos des élections municipales à venir, F Fillon affirme choisir le moins sectaire des deux entre le PS et le FN. Or, plus de deux ans plus tôt, lors des cantonales de 2011, il s'était désolidarisé de la ligne officielle de Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé, qui refusaient de choisir entre les candidats socialistes et frontistes en cas de duel du 2e tour entre ces deux partis. La victoire de François Fillon lors de la primaire à droite en novembre 2016 aux dépens d'Alain Juppé, se traduit par un programme très conservateur et ultra libéral en promouvant la facilitation du licenciement et la suppression des 35 heures, la réduction de fonctionnaires la remise en cause de leur statut, la baisse du budget à hauteur de 110 milliards, la réécriture de la loi sur le mariage pour tous. [...]
[...] Or, Nicolas Sarkozy va annoncer une sortie de crise et donc éliminer le CPE. Sarkozy vote pour des militants du parti pour le choix du candidat à la présidentielle, car il est assuré du soutien de la moitié des adhérents par l'UMP. En effet, il est assuré de remporter et obtient 98%. D'ailleurs, à la présidentielle de 2007, il va recueillir 32 points, tandis que S. Royal obtient moins de 5 points. Sa défaite est annoncée ; il obtient un très grand score rarement atteint, plus de 52% au 2e tour. [...]
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