Constitution américaine, régime présidentiel des USA, couronne britannique, magna carta, guerre d'indépendance, colonies britanniques, déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776, Thomas Jefferson, Confédération des Etats-Unis, Georges Washington, siècle des lumières, états fédérés, Bill of Rights, Guerre de sécession, rule of law, Checks and Balances
Avant toute chose, il est important d'insister sur le destin particulier de la Constitution américaine du 17 septembre 1787. Vieille de plus de 230 ans, elle est le plus ancien texte constitutionnel au monde, ce qui lui vaut un fort attachement des Américains (le bâtiment des Archives nationales où est exposé l'original est particulièrement fréquenté) et suscite de leur part un orgueil certain, et une prétention à disposer de la meilleure constitution qui soit.
Il s'agit, en effet, d'une réussite hors du commun, pour un texte élaboré au profit de 13 colonies, essentiellement agricoles, et qui régit aujourd'hui la plus grande puissance économique de la planète, peuplée par 330 millions d'individus. Elle n'a été modifiée qu'à 27 reprises, et encore prend-on en compte les amendements, dont les 10 premiers ont été proposés simultanément par le Congrès en 1789 et ratifiés en 1791.
Ces institutions ont été imitées par d'autres États, particulièrement en Amérique latine et en Afrique, ou encore en France en 1791, 1795 et 1848, mais cette transplantation a rarement fonctionné.
[...] ☞ Les lumières en France vont suivre cela de très près. Quelques mots pour montrer l'envergure de ce qu'il vient d'avoir lieu du pdv constitutionnel. Tout d'abord, cette constitution nouvelle a créé le système fédéral. Un partage entre les états fédérés et l'état fédéral. Un principe d'autonomie et des décisions communes, une cour suprême. Autre création, le régime présidentiel avec un exécutif élu, un président, non plus un monarque, avec sa propre légitimité, avec un rôle très important. Mais aussi un parlement avec sa propre légitimité et des moyens considérables. [...]
[...] Les électeurs élisent le président des USA (mandat de 4 ans) donc les électeurs peuvent faire contrepoids à ce président au bout de 4 ans (ne pas renouveler le mandat). La chambre des représentants et le sénat. L'un peut faire contrepoids à l'autre. Les deux chambres doivent être en accord pour adopter une loi. L'une peut avoir une majorité distincte de l'autre. Il faut parfois trouver des compromis. Exécutif et législatif sont indépendants l'un de l'autre, mais ils doivent s'accorder et discuter et il y a des moyens de pression. Le pouvoir judiciaire face aux autres pouvoirs (exécutif, législatif . [...]
[...] Celui-ci est la magna carta de 1215, le principe est : pas de taxes sans représentation. Les colons n'acceptent donc pas qu'on leur impose des taxes alors qu'ils ne sont pas représentés au sein du gouvernement britannique, alors que c'est là le grand principe fondateur de la couronne d'Angleterre. Et donc, ils vont à la rupture, avec différentes résistances assez fortes donc certaines qui vont poser comme la Boston tea party, les colons ont jetés à la mer des cargaisons de thés dont ils refusent la taxation. [...]
[...] Elle commence en 1775 et durera jusqu'en 1781. Elle s'achèvera par la victoire américaine avec l'aide de la France qui va dépêcher des troupes régulières de l'armée et des volontaires pour aller combattre. Mais en réalité, la rupture a lieu très vite. Dès le 4 juillet 1776 a lieu la déclaration d'indépendance, c'est une œuvre fondatrice aux USA. Elle est l'œuvre de Thomas Jefferson, de John Adams. Elle est votée par le congrès continental, c'est un organe que les colonies s'étaient doté pendant la guerre. [...]
[...] Le principe fondamental est l'unanimité, toutes les décisions sont prises par l'ensemble des états, il suffit qu'un des états ne soit pas d'accord pour que la décision ne soit pas prise. En réalité il ne reste rien de cette confédération si ce n'est son nom : USA. L'expérience va montrer que ces états peuvent s'unir davantage. En mai 1787 une convention constitutionnelle est créée à Philadelphie. Elle rassemble 55 membres, elle est présidée par Georges Washington, et ces 55 membres qui seront qualifiés par certains dont Jefferson de demi-dieux, on les connaît sous le nom de pères fondateurs. [...]
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