Du premier septennat de Jacques Chirac, au quinquennat de Nicolas Sarkozy, élections, campagne présidentielle, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy
En mai 1995 la droite est maîtresse de tous les pouvoirs sur le plan national et elle contrôle aussi les régions. Alternance complète. La page du mitterrandisme se tourne.
L'Assemblée Nationale élue en 1993 est une assemblée de droite, Chirac n'envisage donc pas de la dissoudre ce qui n'était pas forcément bien joué. Le candidat Jospin avec ses 47,4% a réalisé une performance inattendue. Il devient le leader incontestable de la gauche, H. Emmanuelli lui cède la direction du PS en octobre 1995. Le nouveau président appelle un de ses plus fidèles lieutenants à Matignon : Alain Juppé.
[...] Balladur est en charge d'une commission chargée de réfléchir sur une réforme territoriale. Il propose des regroupements, la création des conseillers intercommunaux. La fiscalité locale est revue avec la suppression de la taxe professionnelle L'évolution politique Il y a eu des résistances notamment sur les retraites, les universités, sur les dépenses des services publics et des sans-papiers. Des reculades de la part du gouvernement en ce qui concerne le débat ambigu autour de l¡identité nationale. Larue est souvent investie par des manifestants. Difficultés d'autant plus manifestes en conséquence d'une récession. [...]
[...] Pourtant sur le front économique l'opinion est moins satisfaite. La lisibilité de la démarche gouvernementale n'est pas claire Ex : la baisse de l'impôt sur le revenu des classes moyennes et supérieures ou d'autre part la suppression de la ASS allocation de solidarité spécifique aux chômeurs de longue durée. De plus il y a 3 sujets lourds : La réforme décentralisatrice dans l'EN Dossier des retraites Dossier des intermittents du spectacle (en juin) on rend plus difficile leurs indemnisations du chômage fronde sociale contre le gouvernement Les élections régionales et cantonales de mars 2003 la droite perd 12 régions, toutes les régions métropolitaines sauf l'Alsace et la Corse sont détenues par la gauche. [...]
[...] Le gouvernement Raffarin A l'issue d'une telle élection il aurait pu choisit un gouvernement d'Union nationale, mais ce n'est pas le cas, c'est Jean Pierre Raffarin ministre des PME dans le gouvernement Balladur, mais aussi vice-président de démocratie libérale (parti fondé en 1997= composante de l'UDF). Les membres du gouvernement seront la plupart du RPR. Sarkozy à l'intérieur, De Villepin aux affaires étrangères, MAM à la défense et aux anciens combattants, Fillon aux affaires sociales. Ils sont tous issues du RPR. Luc Ferry, philosophe à l'éducation nationale et à la recherche, c'est une ouverture vers la société civile mais il est secondé de Xavier Darcos. Alain Juppé est élu à la tête de ce nouveau parti de l'UMP. [...]
[...] En fait, elle donne une image personnelle et séduisante toute en cherchant à se distinguer de son parti par un discours plus conservateur souvent d'ordre et de fierté nationale. Ex : son livre préféré la Bible et son personnage préféré Jeanne d'Arc. Ca surprenait beaucoup autres candidats tenaient aussi leur candidature, Christine Boutin, Chevènement ou Mégret ont renoncés. Restent ainsi dans la liste à la candidature présidentielle : Dominique Voynet (les Verts), gêné par le trait médiatique Nicolas Hulot. Marie Georges Buffet pour le PC A. [...]
[...] Séguin ne va tenir que 2 ans. Il abandonne cette fonction à la veille des élections européennes au printemps 1999 face aux divisons de son parti. L'intérim est alors assuré par N. Sarkozy avant que MAM ne soit élu. Pour la 1ère fois une femme prend la tête du RPR. Le FN qui est en progression, atteint la barre des 15% aux présidentielles, aux législatives, aux régionales. Localement ancrage qui devient intéressant à partir des municipales de juin 1995, il contrôle Marignane dans le Sud-est, Orange et Toulon. [...]
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