système politique, typologie traditionnelle, régime politique, régime autoritaire, régime totalitaire
Il va être question des régimes politiques, avant que nous évoquions les acteurs principaux des systèmes politiques. On se concentrera sur la notion de régime centré sur le gouvernement et les principes qui l'érigent. Il est facile de comprendre que le jeu des acteurs est évidemment largement conditionné par la nature du régime politique dans lequel se trouvent les acteurs.
[...] - Un parti unique organisé selon un ordre strictement hiérarchique et oligarchique, sous l'autorité d'un chef, et regroupant l'élite de la population. Il y'a des procédures strictes de sélection, de parrainage, qui réserve l'entrée dans ce parti à l'élite. Le parti est imbriqué dans l'Etat, et lorsqu'il s'en distingue, il apparaît comme supérieur à l'administration étatique. - Le monopole du contrôle des moyens effectifs de combat armé, confié de manière monopolistique à l'armée ou à l'Etat. - Le monopole des moyens de communication de masse (contrôle total sur les médias). [...]
[...] Au XIIIe siècle en Italie, on a l'affrontement des Guelfes et des Gibelins. Au XVe siècle en France, il y a eu l'affrontement entre les Armagnac et les Bourguignons. Puis entre catholiques et protestants lors de la Saint Barthélémy. Les partis politiques dans un sens moderne du terme naissent progressivement en G-B et aux USA au cours du XVIIIe siècle, puis il se développe en Allemagne, en France et en Italie au fur et à mesure que la démocratie s'installe. [...]
[...] Elle présente comme constat objectif la victoire de la forme démocratique sur les autres. On n'est jamais complètement débarrassé des présupposés normatifs. Ces trois catégories seront abordées Les régimes démocratiques. La démocratie n'est pas un régime figé dans une seule formule institutionnelle. Elle dans une recomposition permanente pour que la mise en œuvre de la souveraineté du peuple s'accorde aussi harmonieusement que possible à l'état de la société. Ce qui veut dire que le principe représentatif, s'il est incontournable, ne suffit pas à fonder la démocratie pluraliste. [...]
[...] - Le scrutin majoritaire à deux tours (c'est celui que l'on a connu en France majoritairement sous la IIIe et la Ve République) tend à un système de partis multiples, souples, dépendants, et relativement stables. Car ce scrutin donne à chacun la chance de se présenter sous ses couleurs, mais en même temps il va conduire au deuxième tour à passer des alliances qui supposent la recherche de certains compromis. Il est gouverné par l'adage classique au premier tour on choisit, au deuxième on élimine Le scrutin majoritaire à un tour : la G.B. le pratique depuis longtemps. [...]
[...] o La délibération revaloriserait la place de certains acteurs qui se reconnaissent de moins en moins dans la politique car la différence entre professionnels de la politique est profane. o La délibération aurait aussi des vertus civiques en contribuant à la formation des citoyens par son apprentissage. - Il ne faut pas opposer la démocratie représentative et l'injonction délibérative. Trop souvent on les oppose, comme deux modèles alternatifs : l'un ou l'autre. En réalité, il faut les concevoir ensemble, comme articulés. C'est un complément indispensable à la démocratie représentative dont le rôle reste incontournable qui a pour fonction de désigner les titulaires politiques. [...]
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