Les relations professionnelles sont définies par une interaction des stratégies d'acteurs, c'est le vieux schéma du patron cherchant à maximiser son profit et du salarié en lutte pour améliorer sa condition de vie.
Les organisations syndicales ont pour mission de défendre les intérêts des ouvriers et employés; les organisations patronales ceux des entrepreneurs.
[...] Les organisations syndicales ont pour mission de défendre les intérêts des ouvriers et employés. Les organisations patronales ceux des entrepreneurs Les organisations patronales Les entreprises au Maroc sont représentées principalement par deux organisations : -la CGEM, -et les chambres professionnelles. La CGEM, créée en octobre demeure la principale représentante du patronat marocain. Elle regroupe 24 fédérations sectorielles associations et environ 15.000 entreprises. Cette représentativité, contestée depuis la création en 1998 de l'Union Générale des entreprises et des professions, proche du parti de l'Istiqlal D'après ses statuts , la CGEM constitue le promoteur de l'initiative privée, son rôle consiste à orienter , encadrer, informer, conseiller et défendre les intérêts de l'entreprise marocaine. [...]
[...] les Unions régionales regroupent les entreprises relevant d'une même région économique La CGEM compte actuellement 8 structures régionales, Les Unions régionales assurent une représentation active des entreprises au sein des organismes locaux de décision, en particulier les comités techniques préfectoraux ou provinciaux ou encore les conseils d'universités. Les Chambres professionnelles : 28 chambres de Commerce, d'Industrie et de Services (CCIS) 20 d'artisanat de la pêche et 27 chambres d'agriculture. Ces chambres constituent des associations à caractère économique , placées sous la tutelle du ministère correspondant. Ces chambres constituées par voie électorale organisent les professionnels et recensent leurs problèmes et leurs aspirations. [...]
[...] Dahir du 16 juillet 1957 L'arsenal juridique marocain reconnaît la liberté d'adhérer au syndicat de son choix ou de ne pas se syndiquer. Le chef d'entreprise ne peut employer aucun moyen de pression en faveur ou à l'encontre d'une organisation syndicale. L'appartenance syndicale ne doit avoir aucune incidence sur la carrière. Les syndicats représentatifs dans l'entreprise peuvent constituer une section syndicale , et à partir d'un effectif de cinquante salariés, désigner des délégués syndicaux. La section syndicale dispose de certains moyens : l'entreprise doit fournir un local à partir de 200 ouvriers. [...]
[...] + Une dizaine de petites corporations , aussi artificielles pour la plupart d'entre elles que les mouvements politiques qui leur ont donné naissance. l'Union Marocaine du Travail Première centrale syndicale marocaine créée en 1955 Plus de 600.000 adhérents en 1956, soit de la population active non agricole fédérations en 1955 à 24 en 1959 A partir des années 61, l'État a encouragé le pluralisme syndical: A l'initiative du Parti de l'Istiqlal,création en mars 1960 de l'UGTM. Depuis 1967, l'UMT a sensiblement pris ses distances par rapport aux organisations politiques de gauche ; cette attitude est à l'origine de la création de la CDT en décembre 78, proche de l'USFP, produit de la scission en 1975 de l'UNFP. [...]
[...] Reconnaissance en Angleterre en 1825 Reconnaissance en France en 1844 Deux types de syndicalisme: Le syndicalisme réformiste: partage équitable des fruits de la croissance Le syndicalisme révolutionnaire: Anticapitaliste Le mouvement syndical au Maroc Deux grandes périodes: Pendant le protectorat La participation marocaine au syndicalisme date de 1936 Dès 1950, le syndicalisme orienté par des éléments marocains de l'Istiqlal s'achemine vers la création de la centrale autonome En 1955 : création de l'UMT le 20 mars 1955 Après l'indépendance 1956: période faste du syndicalisme: les alliés de l'UMT au pouvoir. 1960-1965: la crise du syndicalisme Pluralisme syndical: création de l'UGTM le 20 mars 1960, de l'USTL en 1963 et de l'USFO en 1964 Recul de l'influence syndical 1965-1974: recherche de nouvelles voies: l'état d'exception, enlèvement de Mehdi Ben Barka. De 1975 à nos jours: création de la CDT en 1978 puis de la CFDT Panorama du syndicalisme au Maroc La scène syndicale au Maroc est dominée par trois grandes centrales : l'UMT, la CDT et l'UGTM. [...]
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