opinion publique, médias, discours télévisé, régime d'opinion, mutations médiatiques
Dans notre pays, il faut attendre la Vème République pour voir les médias entrer dans la vie politique. Les hommes ont commencé à recourir aux médias. Le général de Gaulle est celui qui s'est lancé le premier avec le discours télévisé. La télévision est devenue le principal média politique. Elle influence la vie politique.
Ce n'est qu'à partir du moment où l'on va pouvoir sonder les français que l'opinion publique va devenir à part entière de la vie politique. La démocratie politique va devenir comme un régime d'opinion. La notion d'opinion publique va être contestée et critiquer pour montrer qu'il ne s'agit que d'une construction.
[...] Ils doivent savoir utiliser ce que la proximité peut apporter d'où le fait que les hommes et femmes politique se référent de plus en plus à leur croyance personnelle pour provoquer de l'identification et de l'émotion. Désormais, les dirigeants politiques devaient être de bons communicants. Les chaos médiatiques des hommes et femme politique sont tres rares car la classe politique sait comment les éviter et elle sait s'adapter et réagir. Américanisation de la vie politique : l'injustification des medias dans le jeu politique. [...]
[...] On oppose la logique du nombre à l'esprit français individualiste. Il y a une critique sur le fait de concurrencer la représentation parlementaire. Il y a des points de similitude avec le suffrage universel. Il faut attendre 1958 pour que l'on comprenne à l'issu des sondages, qu'il existe de nouveaux outils pour comprendre la vie politique. Dans les années 1960, le basculement s'opère. C'est à ce moment là une période intense en France puisqu'en 1962 les représentants décident que le président de la République sera élu au suffrage universel. [...]
[...] Avec le recul qui fait que l'immense majorité des medias sont autonomes et dépolitisation du milieu journalistique, les medias se situent d‘extériorité et de surplombs vis-à-vis de la politique. Les journalistes sont des experts critiques. Ce sont des évaluateurs du jeu politique. Les dirigeants ne disposent ce privilège d'être les premiers à savoir et avoir la possibilité de maitriser la communication de ce savoir. Les medias et journalistes savent tout avant ou en même temps qu'eux. Ils décident du moment de l'information. Ils mettent en place la nouvelle temporalité politique principalement contractée sur le présent. Ex : twitter. [...]
[...] Tout se concentre sur le visage. Leur corps ne doit plus bouger. Il faut apprendre à paraitre aimable, sourire etc. Il y a alors l'abandon de la rhétorique de la mobilisation au profit de cette nouvelle séduction pour être les plus séduisant possibles. Au niveau du discours lui-même, l'exigence est de faire court. Le discours politique est très simplifié, en formules brèves qui permettent une communication de masse. On mesure la durée moyenne des extraits sonores des discours de campagne. [...]
[...] Ce qui domine, c'est la logique des communautés d'intérêt commun : un débat public de plus en plus large certes, mais c'est une agrégation de petits débats où les gens restent entre eux. En termes de confrontation et débat, internet est décevant. La diversité est l'éclatement des points de vue, leur morcellement et la dissolution de la possibilité d'un débat constructif. Internet, contrairement à ce que l'on peut imager, reste un espace concentré. Les citoyens reproduisent par internet, ce que les professionnels de la politique pensent et copient leur attitude. [...]
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