Militer et s'engager politiquement

Thèmes abordés

Militantisme politique, engagements politiques, militant, décisions politiques, paradoxe du perlin

Résumé du document

La notion du militant : c'est un individu particulièrement engagé, la notion étant apparut au XIXème siècle.
L'engagement politique correspond à l'adhésion à des groupes qui ont pour objectif principal d'influencer la sélections du politique, à agir sur les pris en compte par le système politique ou qui ont pour objectif d'essayer de changer les valeurs guidant les décisions politiques.

Extraits

[...] Il utilise l'image du post-it. On est passé d'un militantisme d'une carte d'adhérent à un militantisme de post-it que l'on peut déplacer d'une structure à l'autre. Il défend la thèse selon laquelle le second modèle aurait tendance à supplanter le premier, principalement dû à l'individualisation croissante de la Sté. Pour lui le premier modèle a toujours été minoritaire. Cette thèse permet de repérer certaines évolutions dans le sens d'un plus grand détachement des militants vis à vis des orga mais qui vient aussi bien des militants que des orga. [...]

[...] Pour caractériser ce modèle, le terme d'association lui paraît plus pertinent que celui d'adhésion puisqu'on a affaire à un regroupement d'individus : Dans ce modèle le militantisme est plus intermittent, moins durable. De plus le militantisme est moins idéologique dans le sens où il ne correspond pas à une idéologie globale. Les objectifs que se fixent les militants sont plus réduits. De plus, les militants consacrent moins de temps à l'organisation politique et il y a une séparation plus nette entre vie privée et engagement politique. [...]

[...] Les formes du militantisme politique Types de structures dans lesquelles on s'engage Types de causes dans lesquelles on s'engage Type d'engagement, degré de formes d'implication militante. A. Diversité des modes d'engagements politiques Les engagements politiques changent avec le temps. Les partis politiques : forme d'engagement le plus lié au vote. De façon contrastée, on observe un relatif dynamisme pour un autre type d'engagement, l'associatif. Si beaucoup se créent, beaucoup disparaissent aussi. Mais toutes les associations n'ont pas une mesure d'engagement politique. [...]

[...] Les limites de cette thèse sont évidentes, car cette thèse ne nous permet pas de comprendre l'engagement dans tout un tas d'organisation en particulier celles philanthropiques (améliorer la condition humaines, œuvres caritatives) ou l'engagement d'individu ne se battant pas pour ses membres. Plutôt que d'incitation sélective il est peut être plus pertinent de retenir le terme de rétribution avancé par D.GAXIE qui parle de rétribution du militantisme. Il permet de souligner que si il y avantage à s'engager, ces avantages ne sont pas forcément anticipés. La rétribution a lieu dans l'engagement, autant de motivation a maintenir son engagement. [...]

[...] Certains s'engagent parfois pour un an seulement. En France, les adhérents sont peu nombreux mais la proportion de militant importante. Le militantisme subit une évolution dans le temps, la tendance générale est celle d'une baisse. Jacques Ion fait même l'hypothèse d'une fin du militantisme au sens d'engagement très fort des Orga mais il semble dire que si l'engagement perdure, il est moins impliqué. Il distingue deux modèles : Le militantisme affilié : dans le cadre du militantisme affilié on a un militant dévoué à son organisation. [...]