Le 25 août 1944, c'est la libération de Paris, mais toute la France n'est pas libérée. Les armées sont arrivées en Normandie le 6 juin et en Provence le 15 août. Le Nord-Est de la France reste non libérée, ainsi que des « poches » telles Lorient, La Rochelle. Cette libération de Paris est une date importante. La 2ème DB de Leclerc incarne la Résistance extérieure des Forces Françaises Libres (FFL) et l'action des FFI et des forces communistes parisiennes dirigées par Rol-Tanguy, permet cette libération. Elle est secondée par les forces américaines.
C'est la reddition des Allemands dans Paris. La question du gouvernement français se pose alors. Le 25 août 1944, de Gaulle arrive à Paris et s'installe à la tête du pouvoir. Il transfère à Paris le gouvernement qu'il a crée quelques mois auparavant à Alger : le GPRF.
Le GPRF installé à Paris incarne le nouvel ordre républicain. De Gaulle annonce immédiatement ses objectifs : poursuivre la guerre aux côtés des Alliés, restaurer l'Union nationale. La question de la légitimité du GRPF est posée sur la table, puisque CDG s'installe au pouvoir. Il n'a pas été élu.
[...] Le plan Pinay ("l'emprunt Pinay" tente de mettre fin à l'inflation). Des divergences en matière de politique étrangère, notamment sur l'Europe. Le MRP est toujours le parti européen, alors qu'il y a toujours des membres de l'ex-RPF. Ainsi, la CED traîne, puisqu'elle ne risque pas d'aboutir. La politique coloniale pose aussi problème, de plus en plus de tensions notamment en Indochine. Seul le MRP reste attaché parce qu'il craint qu'elle ne tombe entre les mains du communisme. Au sein de la majorité, certains envisagent d'abandonner les colonies. [...]
[...] Ils mettent fin à leur discours de "parti de gouvernement". Les choses s'aggravent à partir d'octobre 1947 avec la création du Kominform, prônant l'opposition systématique du PCF avec les partis "bourgeois". À partir d'octobre 1947, le discours devient extrêmement dur. Les communistes vont de plus en plus soutenir toutes les manifestations qui s'opposent au gouvernement, et qui sont souvent très dures. Le communisme représente alors pour les Français le "parti de l'étranger". Les communistes sont isolés. Les grèves de l'automne 47 sont extrêmement dures, notamment dans la SNCF. [...]
[...] La IVème République: la Libération et le GPRF du général de Gaulle (août 1944 janvier 1946) Les priorités du GPRF : restaurer l'autorité de l'Etat et réintroduire la France dans le concert des grandes puissances Le 25 août 1944, c'est la libération de Paris, mais toute la France n'est pas libérée. Les armées sont arrivées en Normandie le 6 juin et en Provence le 15 août. Le Nord-Est de la France reste non libéré, ainsi que des poches telles Lorient, La Rochelle. [...]
[...] La loi des apparentements défavorise les deux partis marginaux. La troisième force reste au pouvoir. La majorité reste au pouvoir. Mais ils se divisent très vite, sur la question de l'école. À l'époque, le thème de la laïcité est très important, depuis les lois Jules Ferry et la loi de 1905 soutenue par le parti radical. SFIO et PCF se rattachent à la laïcité. Depuis que la France est une république laïque, la République ne doit financer aucun culte ni école confessionnelle. [...]
[...] Selon Mitterrand, De Gaulle n'aurait jamais dû négocier avec les putschistes. De Gaulle revient sur une action illégale des émeutiers putschistes : il en profite. La IVe République reconstruit la France, modernise la France et la dote de grandes structures. Elle met en place la sécurité sociale, elle poursuit toute cette action et fait une œuvre énorme en matière de reconstruction et de modernisation de la France. C'est la IVe République qui construit l'Europe : la CECA et la CEE, protégeant les français de la guerre depuis 1945. [...]
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