Idéologie du FN, organisation du FN, FN Front National, Jean-Marie Le Pen, RN Rassemblement National, Marine Le Pen, Florian Philippot, libéralisme, assistanat, populisme, démocratie référendaire, dédiabolisation du RN, patriotisme économique
Sous J.-M. Le Pen, le discours est avant tout libéral : il critique l'État-providence pour son organisation niveleuse ; son assistanat qu'il considérait comme déresponsabilisant les individus ; le gaspillage et les privilèges des fonctionnaires ; l'État et son égalitarisme. Il est un capitaliste populaire, petit propriétaire protégé des "gros" (petits commerçants contre les gros supermarchés). Il se montre favorable à une démocratie référendaire : relation directe et sans intermédiaire, il est favorable à un Etat fort, appuyé par un principe d'ordre.
[...] Depuis 2015, on a eu 5 vice-présidents des affaires politiques à l'administration interne à l'exécutif local et engagement autre que Steeve Briois, et 1 de la stratégie de communication (Philippot). On a donc une organisation qui se fait toujours autour du chef, ici Marine Le Pen. À l'issue du congrès de mars 2018, congrès de refondation (il est devenu le on a acté le départ de Philippot, il y a donc eu un changement assez important au niveau de l'organisation du FN, avec une équipe resserrée. [...]
[...] On a plus que 3 pôles maintenant. Les fonctions techniques de 6 délégués nationaux sont mises à l'honneur. Ce qui semble transparaître avec le nouvel organigramme est une réorganisation autour de MLP, avec une subdivision plus technique et moins politique. Ça va dans la tradition du FN, un vote contre de base, mais de plus en plus un vote d'adhésion. Et le FN tend à progresser, notamment au 2d tour des présidentielles. On a un changement dans la stratégie de MLP, de dédiabolisation et de crédibilisation. [...]
[...] Elle veut donc rallier des personnalités de droite. Pour l'instant, cette stratégie paraît difficile : elle n'a pas réussi à rallier beaucoup de personnes ni de personnes centrales. Elle souhaite favoriser des coalitions avec la droite en essayant de dynamiser cette volonté de désenclavement au moyen de nouvelles personnalités. Si Marion-Maréchal LP a quitté la politique, elle avait la volonté de favoriser des mots d'ordre plus à droite, avec des velléités politiques. On peut imaginer qu'elle pourrait revenir en politique en s'opposant à MLP avec une stratégie plus à droite. [...]
[...] On a mis Bruno Golniche et Martine Lehideux devant Bruno Maigret à quitter le parti. Cela a fait l'objet d'une révision interne et a permis à Jean-Marie Le Pen de réguler les conflits des divers camps politiques. Par ses décisions JM Le Pen favorise son discours vers sa fille, il marginalise alors Bruno Golniche. Louis Alliot, mari de Marine Le Pen, dirige des cadres départementaux ce qui permet à Marine Le Pen de gérer le parti. Le bureau exécutif représente le lieu réel du pouvoir au sein du FN : organigramme, un secrétariat général et une organisation générale s'occupent de l'encadrement du parti. [...]
[...] Elle veut mettre en place une peine de prison à perpétuité incompressible. Elle prône une sortie de l'UE et de l'espace Schengen. Une organisation du FN fortement centralisée Elle repose sur le principe hiérarchique, calqué sur le PC français. Sa structure est très rigide avec des décisions prises au sommet, dont les directives doivent être appliquées par la base. Les organes représentatifs ont peu de pouvoir. Le pouvoir est concentré dans les mains du président et de sa garde rapprochée. [...]
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