Gauche socialiste, marginalité, domination politique, SFIO Section Française de l'Internationale Ouvrière, CGT Confédération Générale du Travail, PCF Parti Communiste Français, faiblesse structurelle, Léon Blum, Ségolène Royal, François Mitterrand, élections présidentielles, cohabitation, François Hollande, sociologie électorale
Longtemps confiné dans le statut de parti d'opposition qui n'exerçait le pouvoir qu'à titre exceptionnel, le Parti socialiste est aujourd'hui l'une des forces politiques françaises dominantes. Le passage au statut de parti de gouvernement a entraîné l'abandon progressif de la vieille doctrine socialiste au profit d'une idéologie pragmatique.
L'actuel Parti socialiste est l'héritier direct du Parti socialiste, Section française de l'internationale ouvrière (SFIO) qui se constitue en 1905. Un certain nombre de traits qui marqueront durablement le socialisme français apparaissent à ce moment-là :
- D'abord sa faiblesse structurelle. Celle-ci est due à l'absence de lien avec le mouvement syndical. Contrairement au labour party, la SFIO n'a pas de lien avec le syndicat. La CGT refuse tout rapprochement avec le parti socialiste (cf. chartes d'Amiens de 1906). Cette position ne sera abandonnée lorsque la CGT tombera sous le contrôle du PCF en 1945. Mais le PS continuera à subir cette hostilité de la part des autres syndicats. D'où l'absence de militants et de dirigeants d'origine syndicale. Ce qui explique les effectifs limités du parti où les ouvriers et les employés seront toujours minoritaires, voire marginaux et le poids dominant des fonctionnaires et des enseignants.
[...] La structure partisane : le poids des courants politiques Le principe du scrutin proportionnel et de la présence des courants est à la base du fonctionnement du PS. C'est ainsi que lors du congrès de Reims qui a eu lieu en novembre 2008, la composition du futur Conseil national, soit le parlement du parti correspond aux votes des militants en faveur des différentes motions qui devaient se présenter lors congrès de Reims. C'est ainsi que la motion animée par S Royal a recueilli celle de Bertrand Delanoé celle de Martine Aubry et celle de Benoit Hamon Personne ne voulant s'associer à SR, SR, Aubry et Hamon se sont présentés à la tête du parti. [...]
[...] Au second tour FM devient le premier président socialiste de la 5e République avec 51,8%. Le premier septennat de FM va vite être marqué par une inflexion de la politique gouvernementale au travers de la pause des réformes radicales en juin 1982, une politique de rigueur à partir de mars 1983 et le premier aggiornamento du PS proposé par le 1er ministre Laurent Fabius en 1984 qui parle de « modernisation » est aussi la date à laquelle les ministres communistes décident de quitter le gouvernement. [...]
[...] Qu'indique le projet socialiste présenté début avril 2011 pour la présidentielle de 2012. Il tend à osciller entre une volonté de crédibilité économique de par le poids de la dette et celle de proposer une alternative de gauche capable de drainer l'électorat populaire et de gauche, dès le 1er tour, et de permettre une alliance de gauche dans la perspective du second tour. Au plan économique, il s'agit d'un projet de gauche qui s'inscrit dans une logique d'économie de marché. [...]
[...] Ce qui explique les effectifs limités du parti où les ouvriers et les employés seront toujours minoritaires, voire marginaux et le poids dominant des fonctionnaires et des enseignants. - Le second événement qui va structurer durablement la stratégie et la doctrine du parti socialiste est la naissance du Parti communiste. Celle-ci provient d'une décision majoritaire des militants socialistes au lendemain de la 1re Guerre mondiale. Le parti, profondément renouvelé vote à une large majorité au congrès de Tours de décembre 1920 (90 ans déc. [...]
[...] Le problème pour la gauche est que les catégories populaires (ouvriers et employés) représentent près de 55% de la population active. En 2007, Ségolène Royal connaît un certain retour des ouvriers et des employés mais se caractérise toujours par un survote des classes moyennes et supérieures. En 2012, François Hollande fonde sa victoire sur le double soutien de l'électorat populaire (au second tour de l'élection présidentielle, c'est 58% des employés et 68% des ouvriers) et des classes moyennes et supérieures. [...]
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