Déclin du politique, dépolitisation, élection, transformations de la société, participation politique
On ne s'engage plus en politique de la même façon, mais il n'y a pas de fin du politique.
Sans doute que ce qui est en déclin ce sont les longues carrières militantes ou fidélistes : trajectoires plus courtes et engagements aléatoires et plus instables.
Changement de perspective = déclin d'une certaine façon de faire de la politique, mais pas du politique.
L'idée d'une crise générale du politique est ancienne, sans remonter à Platon, il n'est qu'à lire la plupart des analyses proposées dès 1962 dans un ouvrage collectif dirigé par le doyen Vedel intitulé La dépolitisation : mythe ou réalité ? pour s'en convaincre. L'ancienneté de cette thèse ne l'empêche de se diffuser, de devenir fréquente voire systématique. En France, en particulier dans les années 1990, cette thèse du désintérêt pour la politique était évoquée parfois invoquée à l'issue de chaque élection.
[...] Le caractère stable de l'abstention durable est un signe préoccupant noyau dur), et non pas l'abstention épisodique. Or cette abstention est en train d'augmenter. Mais il faut tenir compte des types de scrutin : les présidentielles (politique incarnée dans un personnage ( personnification forte du politique = personnes qui mettent la politique dans leur chair) = moins d'abstention les européennes = + d'abstention, car il est plus difficile d'incarner la politique = visibilité pas incarnée. Il n'y a pas de président de l'Europe. On élit des commissaires. [...]
[...] En revanche les déclinaisons locales se portent relativement bien. De plus en plus de pouvoirs qui descendent au niveau local, ou remontent au niveau supranational. L'échelon national est délégitimé : niveau qui a perdu un certain nb de prérogatives ( donc les citoyens s'intéressent moins à ces chambres vides La participation politique a déserté certains niveaux pour occuper d'autres moyens d'action qui auraient plus de pouvoir ( des échelons de pouvoir. Cela résulte d'un calcul : concentrer son action sur des échelons dont on sait qu'ils peuvent changer certaines choses. [...]
[...] Inquiétude de Tocq : que les hommes en viennent à renoncer à leur liberté et à celle des autres. : Protection/libertés fondamentales ( L'Etat peut-il faire les deux ? [...]
[...] En Fce, depuis les 80's, le vote pour les candidats hors-système a triplé. ( Coluche (1981) est emblématique du candidat hors-système, avant qu'il s'engage dans l'aventure des Restaus du cœur (pour certain ce mvt est politique, pour d'autres non). ( JM Le Pen (issu du mvt poujadiste) s'est tjrs présenté comme un candidat anti-établissement, hors-système. ( Jacques Cheminade (très influencé par des thématiques très américaines). ( Poutou ( Dupont-Aignan : formation traditionnelle, mais ne veut pas révolutionner un parti. ( Candidats qui sont soit sans étiquette, soit hors système. [...]
[...] Définition de politique qui est p-ê la source du pb étudié. On ne réduira donc pas la participation politique à la seule participation électorale conventionnelle. Cela veut dire que l'on s'intéressera à d'autres types de participation politique. En particulier des types de participation politique moins conventionnels. Peut ê que ce qui est en déclin ce sont les formes conventionnelles de la participation politique. Peut ê que des formes moins conventionnelles sont toujours vivaces. On est dc conduit à prendre en compte des formes moins conventionnelles ou non conventionnelles : pratiques qui témoignent d'un intérêt pour la politique, même si cet intérêt ne se manifeste pas par des actions moins conventionnelles. [...]
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