Étude des partis politiques malgaches, mouvement PANAMA, mouvement JINA, MDRM, VVS, PADESM, AKFM-Renouveau, service public, financement des partis, Gabriel Ramanantso
Les origines des premiers partis politiques malgaches remontent à la lutte de libération nationale avec la création du VVS en 1913. Les organisations politiques évoluent progressivement avec leur formation vers 1936. Les syndicats ouvriers et paysans, les mouvements secrets PANAMA et JINA vers 1942, issus du "Comité pour la sécurité publique". Et le PDM vers 1946, qui exigea progressivement l'indépendance du pays. MDRM a également été créé en 1946.
[...] Les syndicats ouvriers et paysans, les mouvements secrets PANAMA et JINA vers 1942, issus du « Comité pour la sécurité publique ». Et le PDM vers 1946, qui exigea progressivement l'indépendance du pays. MDRM a également été créé en 1946. Cinq mois plus tard, en juin 1946, le PADESM est né. Avec la dissolution prématurée du MDRM, le PADESM est devenu le principal parti politique à Madagascar. Les partis locaux sont progressivement apparus dans le paysage politique du pays. C'était comme ça pour la soirée UDC à Sakalava, Antanosa et Antandroy. [...]
[...] Les partis politiques qui ne voulaient pas rejoindre ce Front ont été interdits. Ainsi, il n'y avait pas de parti d'opposition dans la deuxième République polonaise, au moins avant la fin des années 80. Lors des élections présidentielles de 1989, les partis politiques (MFM-MFT, MONIMA-Ka Miviombio, VITM) « ont été séparés du FNDR, de facto dans l'opposition et candidats nommés contre le candidat présidentiel Didier Ratsiraka. Suite à la réélection du président Didier Ratsiraka, l'opposition jusque-là illégale a souligné la nécessité de libéraliser les activités des partis politiques. [...]
[...] Le manque de financement est l'une des principales caractéristiques des partis politiques malgaches. Il n'y a pas de loi réglementant le financement des partis politiques. L'État ne leur apporte aucune aide, même s'ils doivent remplir leur mission de service public, du moins à travers leur rôle et leurs fonctions dans les institutions de l'État et dans la société en général. Lors des délibérations sur la régulation du financement des partis, les partis présidentiels comme l'AREMA et le TIM, qui disposaient de fonds pour financer leurs activités, se sont montrés très réticents à mettre en place un système de financement public des partis politiques. [...]
[...] De là, nous assistons à la prolifération des partis et organisations politiques. Parmi les partis dits « partis historiques », de la première vague de partis politiques qui a émergé à Madagascar dans les premières années de l'indépendance, se trouvait le PSD (1956), qui comprenait des membres des gouvernements successifs de la Première République MONIMA (1958). Le leader de la lutte anticoloniale, Monja Jaona, AKFM (1959) regroupant l'ancien MDRM et MFM (1972) Manandafy Rakotonirina, l'un des leaders du mouvement en 1972. I. [...]
[...] Les hommes et les femmes des partis politiques ont été exclus des postes ministériels. Mais malgré tout, les nouveaux dirigeants ont continué à consulter les chefs du parti. Les représentants des partis pourraient être élus au Conseil national du développement populaire, organe consultatif mis en place dans le cadre d'une transformation formelle (prévue pour cinq ans) sur la base d'une loi constitutionnelle adoptée par référendum en octobre 1972. Des crises politiques impliquant principalement des militaires et des partisans de l'ancien régime PSD, qui ont conduit à l'assassinat du chef de l'État, le colonel Richard Ratsimandrava, la direction militaire ont pris le relais. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture