Parti écologiste, parti antisystème, marginalité, gouvernement, Les Verts, Génération écologiste, entente électorale, gauche plurielle, Europe écologie, sociologie électorale, principe de parité
On peut distinguer 7 phases. La première, 74-88, est celle du décollage avec des pourcentages ne dépassant pas les 5% (1,4% à la présidentielle de 74 à 3,8% en 1988 avec A Waechter. La seconde phase, 1989-1993, est marquée par un niveau supérieur ou égal à 10%. En 1991, les écologistes sont représentés par les Verts et Génération écologiste de Brice Lalonde, une tendance plus réformiste proche du PS, qui a une image moins sectaire que les Verts. EN 1992, ils représentent respectivement 6,8% et 7,1%. Ils forment une entente électorale pour les législatives de 1993, et réunissent 7,9%.
[...] À cette époque, les verts deviennent un parti de gouvernement en étant une force d'appoints du PS. Le nombre des élus tend à augmenter grâce aux accords électoraux avec les socialistes. Mais les verts connaissent toujours des fluctuations dans leurs résultats : entre aux régionales de 2004 et aux européennes avec la liste menée par D. Cohn-Bendit. Mais ils réussissent l'exploit lors de la présidentielle de 2007 de se trouver derrière la candidate communiste avec 1,6%. La période qui débute en 2009 se présente sous de meilleurs auspices avec 16,3% aux européennes de aux régionales de 2010 et ‘soit un doublement de son score de 2004 aux cantonales. [...]
[...] III. Idéologie et structures partisanes A. L'idéologie : entre posture critique et réformisme On peut distinguer trois tendances idéologiques à la naissance des Verts. Les deux premières sont issues de la mouvance de mai 1968. Il s'agit de la tendance naturaliste et la tendance contestataire. La première met en avant la défense de l'environnement. Elle prône le retour à la terre au sein de communautés. Il s'agit ici de transformer la société au travers de microsociétés où tout est partagé. [...]
[...] La troisième tendance paraît à partir des années 1975, suite à la politique du tout nucléaire qui débute à compter de 1975. Cette mouvance anarchiste se caractérise par son radicalisme et son activisme qui peut passer par des affrontements. Au moment où les écologistes deviennent un parti de gouvernement (1997), ils s'interrogent sur le sens et les valeurs de leur projet politique. Ils adhèrent toujours à la critique de la société industrielle et de ses aspects productivistes et technocratiques. Mais par contre, ils peinent à concilier cette vision avec une participation effective au pouvoir. [...]
[...] Les écologistes : d'un parti antisystème marginal à un parti de gouvernement qui compte I. Une évolution électorale chaotique On peut distinguer 7 phases. La première, 74-88, est celle du décollage avec des pourcentages ne dépassant pas les à la présidentielle de 74 à en 1988 avec A Waechter. La seconde phase, 1989-1993, est marquée par un niveau supérieur ou égal à 10%. En 1991, les écologistes sont représentés par les verts et Génération écologiste de Brice Lalonde, une tendance plus réformiste proche du PS, qui a une image moins sectaire que les verts. [...]
[...] Longtemps les Secrétaires nationaux, censés être les responsables du parti écologiste étaient marginaux au profit des porte- parole, souvent au nombre de 4. Aujourd'hui, le Secrétaire national joue un rôle plus important même si les fédérations régionales jouent toujours un rôle important au sein du parti. Des cinq caractéristiques, reste vraiment appliqué le principe de parité. En 2011, le parti écologiste s'est transformé en Europe Écologie les Verts (EE-LV). Ce mouvement se compose d'une organisation partisane, les Verts et d'une coopérative d'associations : Europe Écologie, formée par des instances de la société civile et des réseaux militants afin de s'appuyer davantage sur la société. [...]
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