Vie politique française, France Gaullienne, Vème République, gaullisme, Chaban-Delmas, Messmer, Pompidou, Chirac, Barre, Giscard-d'Estaing
Le 28 septembre 1958, les citoyens votent massivement pour la nouvelle constitution, 79,25 % de suffrages exprimés, 15 % d'abstention.
Durant cette campagne, le Général de Gaulle prononce 2 célèbres phrases :
-« Croit-on que j'ai vocation à inaugurer les chrysanthèmes ? »
- « Croit-on à 67 ans, je vais commencer une carrière de dictateur ? »
Le 1er octobre 1958, l'UNR (Union pour la Nouvelle République, parti gaulliste) est créé. Le 30 novembre 1958, l'UNR est le 1er parti de France avec 194/537 députés. Les modérés : 133/537, le MRP (mouvement républicain populaire) 57/537. La gauche (socialistes, communistes, radicaux) s'effondre avec 77/537 alors que la précédente assemblée comptait 221/537.
[...] Il espère évincer la seule personnalité susceptible de rivaliser avec lui au cas où il voudrait succéder au Général. Le jeune ministre des Finances voit son éviction comme un affront. Pompidou va exercer ses fonctions de PM avec plus d'assurance et plus d'autorité. Il n'engage pas la responsabilité de son gouvernement sur son programme. C'est la 1ère fois et cela a une incidence sur l'art 49-1. Dès le 10 janvier 1967, VGE définit lors d'une conférence de presse la position des Républicains Indépendants au sein de la majorité gaulliste. [...]
[...] Il n'obtient que 44,6% des voix, Mitterrand pour Jean Lecanuet et pour Tixier-Vignancour. Du coup, De Gaulle se lance pleinement dans la campagne. 1er duel télévisé : De Gaulle-Mitterrand. Le 19 décembre 1965, il est réélu avec 55,2% des SE contre 44,8% pour Mitterrand. Succès marqué pour nos institutions. La bataille présidentielle a passionné les Français. De Gaulle obtient la consécration populaire qu'il souhaitait mais moins aisément qu'on ne le pensait. La nouvelle formule politique a poussé la gauche à s'unir. On la croyait moribonde, elle ressuscite. [...]
[...] Le Monde rappelle aux étudiants que les élections ne sont pas la panacée mais que c'est une solution intéressante. Donc le pays se remet en marche et 30 juin 1968, les Français donnent une très large majorité aux formations soutenant le gouvernement. L'UDR (gaulliste) obtient donc 293/487 sièges. En juillet 1968, Georges Pompidou n'est pas révoqué par le Général pcq il lui a remis spontanément sa démission. Il a été PM pendant 6 ans et demi. Le nouveau PM est Maurice Couve de Murville. [...]
[...] Création de l'unité socialiste Chemin du renouveau pour le PS dès 1970. Un accord en juin 1971 permet une unification à travers le nouveau PS avec comme 1er secrétaire Mitterrand. Le programme du PS en 1971 s'intitule « Changer la vie » et celui du PCF est « Changer de cap ». Dès lors, il faut négocier pour trouver une entente. Le 27 juin 1972, les négociations aboutissent à « Un programme commun de la gauche » incarné par Mitterrand avec le poids de Georges Marchais. [...]
[...] Chirac adresse sa démission à un PdR qui ne lui donnait pas les moyens de sa politique. SECTION 2 : Le gouvernement de Raymond Barre VGE choisit un PM extérieur au parti gaulliste, c'est la 1ère fois sous la Vème. C'est un fait sans précédent puisque Barre cumule les fonctions de PM et de ministre de l'économie et des finances. La formation du RPR : Le 5 décembre 1976, Chirac transforme l'UDR en RPR (Rassemblement pour la République) et annonce sa candidature à la Mairie de Paris. [...]
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