Déterminants du vote, déterminants sociaux du vote, offre électorale, électeurs, offre politique
S'intéresser au choix électoral c'est s'intéresser à l'orientation du vote.
Mais plusieurs phénomènes viennent tempérer cette idée de choix comme la contrainte du vote par exemple.
L'élection est avant tout le moyen de désigner les détenteurs du pouvoir public, plus que de faire des choix politiques en substance.
On élit les individus plutôt que les programmes, d'autant que dans les démocraties représentatives le mandat n'est pas impératif.
Schumpeter concluait qu'en démocratie le rôle du peuple est de produire un gouvernement.
Gaetano Mosca dit que les candidats ne sont pas élus, mais ils se font élire. L'élection permet plus un arbitrage entre différents candidats, qu'un réel choix.
[...] - Pour certains auteurs ce qui va compter ce sont les enjeux, des priorités qui lui semblent le plus important. Il va choisir les candidats qui lui apportent des réponses à ce qu'il juge de plus important. - Les indicateurs économiques : certains politologues américains ont essayé de mettre en équation le vote. - au-delà du contenu du calcul, la rationalité du calcul peut variée. Cette évaluation à laquelle procède l'électeur peut être rétrospective (pris en compte des résultats passés) ou introspective (soit ce que va faire un candidat). [...]
[...] D'autres éléments peuvent avoir une incidence sur l'orientation du vote : Le type d'élection : les élections de second rang favorisent des votes expressifs, c'est-à-dire où l'on privilégie l'expression d'une vraie préférence politique. La temporalité : la façon dont les élections s'enchainent. JL Parodi détermine qu'une élection intermédiaire est une élection locale qui a lieu à l'intérieure de forte impopularité dans un gouvernement. (favorable aux partis minoritaires) La structure de l'offre : nombre de partis, liens entre eux, programmes qu'ils proposent, etc. Dans un pays, l'offre évolue. Si les votes restent figés c'est une préférence, au contraire c'est une évolution du vote. [...]
[...] La pratique du catholicisme tend à droite. Un niveau d'instruction plus élevé tend à voter à gauche, ainsi que le patrimoine, l'âge et le sexe. Mais remise en cause à partir A'80 pour plusieurs raisons : Aux USA affaiblissement de l'attachement partisan, en France, droitisation des catégories populaires. Transformations sociales, comme en France, avec la décroissance des chrétiens pratiquants. Il y a transformation des clivages sociologiques. Comme le clivage indépendant salarié avec des professions indépendantes qui votent majoritairement à droite. [...]
[...] Cette thèse est retrouvée chez d'autres sociologues américains et par des sociologues de l'université du Michigan, et cela va donner le paradigme de Michigan. Ils insistent sur le fait que le milieu social et en particulier la famille transmettent une identification partisane, plus particulièrement la dimension affective de l'attachement à l'un ou l'autre des partis. En France, c'est Michelin et Simon, disent que dans notre cas, deux variables sont déterminantes dans l'orientation du vote. La 1ière étant la classe sociale. [...]
[...] Ce qui a été montré c'est que la forte présence de population d'origine étrangère agit comme un accélérateur du vote national dans le sens où elle agit sur des individus déjà hostiles aux étrangers et les renforce. Un effet spatial est tjrs un effet socio spatial. Ce que montre cette première partie est que l'individu est enserré dans un ensemble de conditions sociales et contextuelles qui oriente son vote mais pour autant on ne peut pas voir l'électeur comme un vecteur passif de ses identités géographiques, culturelles et sociales. L'électeur n'est pas totalement déterminé d'autant que les influences qu'il subit peuvent être contradictoires. [...]
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