Sciences politiques, choix électoral, orientation électorale, faire valoir un choix politique, offre électorale, électeur, déterminants sociaux du vote
S'intéresser au choix électoral c'est s'intéresser à l'orientation électorale. Parler de l'acte électoral comme d'un choix n'est pas neutre, cela fait de l'électeur, de l'individu, de l'appréciation individuelle, le moteur de l'acte électoral. Or, plusieurs phénomènes invitent à tempérer cette idée de choix. Pour un certain nombre d'électeurs, le vote relève plus d'une obligation sociale que d'un véritable souci de faire valoir un choix politique.
Si voter c'est choisir, c'est avant tout choisir des gouvernants, c'est-à-dire qu'en votant, on choisit des individus bcp plus que des programmes, d'autant plus que le mandat n'est pas impératif dans notre système. En votant, on désigne les détenteurs des positions de pouvoir, le vote départage des équipes en compétition autant qu'il exprime des préférences collectives sur les modes d'organisation sociale. Schumpeter dit que « le rôle du peuple en démocratie est de produire un gouvernement ». Il compare alors la politique à un marché économique, en disant que la politique est une concurrence organisée entre des programmes proposés par des candidats ou partis.
[...] Pour autant, même si ces disparités sont moins fortes, il existe tjrs des spécificités territoriales en terme de vote. L'Alsace apparaît tjrs plus à droite que le reste de la France par exemple, le vote pr le parti socialiste est un vote très urbain. Il faut lire autrement cet effet territoire en se dégageant de ces approches historiques qui insistaient sur la reproduction dans le temps, de manière plus contemporaine, on peut distinguer au moins 4 effets territoire : L'effet territoire, reflet de variables sociologiques : les disparités territoriales sont très souvent des disparités sociales, la population est très inégalement réparties sur le territoire, il y a des quartiers populaires et bourgeois, ds ce cas, les différences d'un quartier à l'autre sont le reflet de la différente composition de la population. [...]
[...] Dans certains cas, on peut mettre en évidence des effets un peu différents que certains sociologues appellent des effets réactifs, c'est la forte présence d'un groupe social aux orientations politiques différentes peut conduire à marquer sa différence, renforcer sa distinction. Suivant les équilibres sociaux, l'orientation du vote peut être différente. L'effet friends and neighbours (=l'effet d'amitié locale ; localisme) : renvoie au fait que ds certaines circonstances, si le candidat est un candidat local, il pt attirer plus de vote que ses concurrents et plus de vote que sa couleur politique ne pourrait produire. [...]
[...] Les professions indépendantes votant à droite et les salariés votant plutôt à gauche. D'autres variables interviennent comme l'age, le sexe, le niveau du patrimoine et d'instruction. Autant de travaux qui montrent que le profil social des individus déterminent l'orientation du vote. Cette explication du vote a fait l'objet de discussions et est questionnée à partir des années 1980 suite à l'observation de phénomènes qui semblent remettre en cause les résultats des décennies précédentes, aux Etats-Unis on observe une moindre identification partisanne, mise en évidence en France d'une sorte de droitisation des catégories populaires, on met en avant que la société change, certaines variables ne sont plus pertinentes (la pratique du catholicisme, la classe sociale). [...]
[...] Les observateurs analysent alors que les électeurs qui ne votent pas de la mm façon à ttes les élections peuvent le justifier de différentes manières : Tel partis avance des propositions qui apparaissent convenables pour tel poste et moins pour un autre. L'important en démocratie est le partage du pouvoir, on ne vote donc pas pareil à toutes les élections pour ne pas qu'un même partis occupe tous les postes. Le vote s'inscrit donc bien dans une structure politique particulière. [...]
[...] L'individu électeur est enserré dans un ensemble de conditions qui oriente son vote, mais ce n'est pas pcq ts ces déterminants agissent qu'il faut voir l'électeur comme un vecteur passif de ses identités géographiques, culturelles, sociales. D'autant plus qu'un individu donné peut être soumis à des déterminants qui ont des effets contradictoires. SECTION 2 : L'ELECTEUR FACE A L'OFFRE ELECTORALE Ttes les analyses ont donné lieu à un certain nombre de critiques, elles sont trop déterministes. C'est pr asseoir cette critique, qu'un certain nombre de travaux ont alors cherché à démontrer que l'électeur était bcp plus actif que ne le disait ces analyses. [...]
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