Droit électoral, campagne électorale, partis politiques, vie politique française, médias et politique
La vie politique française est structurée par un axe droite-gauche dont l'apparition remonte à la Révolution Française. Toutefois, la Vème République n'est pas née sur un clivage politique droite-gauche mais sur un rassemblement autour d'une personne, le Général de Gaulle. Il a cristallisé toutes les personnes favorables aux nouvelles institutions qui s'opposaient au « cartel des non dont faisait partie François Mitterrand ».
Depuis 2002, il existe une liaison entre la bipolarisation et le bipartisme dans la vie politique française, l'UMP à droite, le PS à gauche représentant 98% des députés. Au Palais Bourbon, l'UMP compte actuellement 323 députés et le PS 205, c'est-à-dire 528 sièges sur 577. Néanmoins, avant d'être député, il faut appartenir à un parti politique et connaitre les lois du financement.
[...] Parti Radical de Droite : Jean-Louis Borloo. Mouvements pour la France : Villiers, souverainiste, conservateur, bénéficiant d'une importante réserve de voix en Vendée. Il milite pour le respect de la souveraineté en France face à l'UE, pour l'identité nationale, pour la famille. Chasse, pêche, nature et traditions : se revendique de la défense de la ruralité. Créé en 1989, mené par Frédéric Nihoum. La scission de l'UDF : le Modem et le Nouveau Centre Cette scission s'opère en mai-juin 2007. [...]
[...] La zone de force des Verts correspond aux zones de la France urbaine. Ils sont mobilisés parmi les étudiants, les classes moyennes et supérieures à haut niveau de diplômes. Toutefois, la carte écologiste de France correspond à celle des luttes contre le nucléaire. Un simple projet nuisible au cadre de vie ne suffit pas à générer un vote écolo. Cependant, il se développe dans les zones protégées (le Jura, les forêts, le littoral Breton). Importante volatilité de l'électorat qui est souvent un électorat de gauche. [...]
[...] Les élus ont donc ciblés le cumul : un local et un national. On a donc eu des super cumulants. Cela a généralisé le cumul des mandats. Guy Carcassonne : « Aussi longtemps qu'il n'est pas juridiquement interdit, le cumul est politiquement correct. » Le cumul c'est le mélange des genres, nationalisation du local, localisation du national. Le cumul peut nuire au travail parlementaire en accroissant l'absentéisme. Il aboutit à une sclérose de la vie politique en permettant à une élite d'accaparer les responsabilités politiques (et les revenus). [...]
[...] En des ouvriers et 22% des agriculteurs ont voté FN. Détention de biens : la détention d'un patrimoine de réserve freine la propension à voter à gauche. En effet, la gauche a nettement plus de chance auprès de gros salariés ne possédant aucun patrimoine qu'auprès des « pauvres » ayant un livret de caisse d'épargne. Religion : plus la pratique catholique est forte, plus on est enclin à voter pour des partis de droite. Valeurs familiales : l'électeur a des chances non négligeables de demeurer fidèle aux orientations avec lesquelles il a été familiarisé durant l'adolescence. [...]
[...] Elle fédère toute la droite non gaulliste et le centre droit. En 1976, Chirac transforme l'UDR en RPR (rassemblement pour la république). C'est le début de la fin de l'hégémonie gaulliste. Ainsi, « la bande des 4 » (JM Le Pen) domine la vie française. Années 1980 : effondrement du PCF et apparition de l'extrême droite. Dès l'élection de Mitterrand, les rapports de force se bouleversent. Le PCF perd une grande partie de son électorat au profit du PS qui devient, seul, majoritaire à l'AN. [...]
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