Alternance et cohabitation, années Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, hyper présidence
Le 21 mai 1981, Mitterrand procède à la dissolution afin de parachever l'alternance parce que l'Assemblée Nationale est toujours de droite + passation de pouvoir entre Valery Giscard d'Estaing et Mitterrand. Immédiatement, Mitterrand prend un décret nommant Pierre Mauroy (maire de Lille) PM. Après l'échec de la présidentielle, la droite se démobilise ce qui permet à la gauche d'obtenir une très large victoire aux législatives (14 et 21 juin 1981) puisque le PS obtient seul la majorité absolue, 285/491 sièges. Louis Mermaz prend la présidence de l'Assemblée Nationale
[...] (Le même qu'avant). La composition du gouvernement est équilibrée, sauf sur le plan géographique. Paris est surreprésentée par Balladur. Seguin président de l'AN. Jusqu'à la mi février 1995, Balladur est en haut des sondages. Les ralliements se succèdent entre les partis ministres vont rester fidèles à Chirac qui annonce sa candidature très tôt pour les prochaines élections présidentielles : Alain Madelin Jacques Toubon Alain Juppé Le second mandat de François Mitterrand se termine sur la victoire de Chirac en 1995. [...]
[...] La gauche plurielle se décompose mais ne meurt pas. Fillon réforme les retraites en 2003. On va refixer le statut pénal du chef de l'Etat. Jacques Chirac devient « une star mondiale » selon Carcassonne car il refuse la guerre en Irak. Les déboires de la droite : - Canicules été 2003 : aucune organisation, beaucoup de mort - Le voile à l'école : incompréhension et non approbations des régimes étrangers. Loi du 15 mars 2004. - Réformation du Sénat : mandat de 6 ans, on rajoute des sénateurs. [...]
[...] La gauche crée le concept de « gauche plurielle ». Le PS = 245 sièges La gauche plurielles (avec PS) = 319 sièges. Chirac nomme Jospin comme 1er ministre. La défaite : le gouvernement de Lionel Jospin, la 3ème cohabitation (juin 97-mai 2002) Mitterrand avait inauguré le « 5+2 », désormais Chirac invente le « 2+5 » = 5 ans de cohabitation ans de majorité. Il est le 1er à subir un désaveu rapide mais en plus c'est lui qui le provoque. [...]
[...] Sarkozy : 31%. FN : 10% 1er recul à une présidentielle de JM Le Pen. Débat organisé sur BFM entre Bayrou et Royal. Bayrou n'a pas appelé à voter Sarkozy. Le « Tout sauf Sarkozy » sur internet n'a pas fonctionné non plus, ni l'abstention demandée par JM Le Pen. Le 2nd tour voit électeurs de plus se déplacer, cette présidentielle ne déplait donc pas aux Français. Sarkozy recueille 19 millions de voix des suffrages supprimés, donc 45% des inscrits. [...]
[...] Elle fait qq « bourdes » : la plus fameuse c'est les louanges de la justice chinoise quant à sa rapidité. Sarkozy commet également qq erreurs, notamment sur le nombre de Français au SMIC, il dit la moitié alors que c'est 17%. Lorsqu'un candidat de droite se trompe, on n'en parle pas. Au 1er tour, les Français sont très intéressés par cette élection. La participation est de points de plus qu'en 2002. A la gauche de la gauche, c'est un quintuple fiasco : Chivardy 0'3% Bové 1,32% Laguiller 1,34% Voisnet Buffet Exception : Besancenot 4%. [...]
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