La notion de gauche politique, par opposition à droite politique, est née en France au moment de la révolution. À l'Assemblée nationale, au cours des débats constitutionnels, les opposants au droit de veto royal se regroupaient à gauche de l'hémicycle, tandis que les partisans du pouvoir royal en formaient l'aile droite. Bien qu'historiquement datées et géographiquement situées, les notions de gauche et droite allaient rapidement se répandre au cours des XIXe et XXe siècles en Europe, pour ensuite structurer la vie politique de la plupart des pays démocratiques du monde.
En général, la gauche désigne les mouvements qualifiés de progressistes. La gauche comprend généralement la sociale démocratie, le socialisme, le communisme et l'anarchisme.
Selon les points de vue, les extrêmes font ou non partie de la gauche et de la droite. Tant pour des raisons de fond que pour des raisons politiciennes, les « modérés » d'un bord ont tendance à rejeter leurs extrêmes et donc affirmer que non ; le politicien expérimenté étant même capable d'affirmer tout à la fois que le parti extrémiste n'est pas de sa famille politique mais que l'électeur extrémiste en est. Vu de l'autre bord, les différences paraissent moins marquées, et selon les considérations politiciennes locales (selon qu'on cherche à diviser ou à diaboliser l'adversaire) on séparera ou au contraire on rapprochera les extrêmes des « modérés ».
Il est donc important dans un souci d'équité de définir l'extrême gauche en partant du principe qu'elle fait partie intégrante de la gauche comme le souligne l'article.
Le terme « extrême gauche » désignera alors les courants politiques situés à gauche des partis socialistes et communistes traditionnels. Le terme désigne de nos jours des mouvements révolutionnaires qui militent pour l'abolition du capitalisme.
L'article de Zaki Laidi s'interroge sur l'avenir de ce clivage politique et de sa place aujourd'hui, il préconise aussi quelques orientations nécessaires pour une gauche plus moderne et plus à même jouer un grand rôle dans le paysage politique français et international.
[...] -le second axe tourne autour des préconisations que l'auteur met en lumière pour que la gauche atteigne cette modernité qu'il lui fait défaut ,des propositions qui tournent autour d'une vision plus optimiste du monde en établissant une rupture avec cette nostalgie du modèle des trente glorieuses, remettre en cause et requalifier son opinion du rôle de l'état à travers une analyse profonde et appuyée, repenser les mécanismes de redistribution et d'incitation et enfin revoir sa vision de la mondialisation en la considérant comme un outil de création de richesse et de stimulation. -le troisième axe de la réflexion est justement une critique de la gauche d'aujourd'hui mais avec des solutions moins libérales que celles prévues par l'article, il serait intéressant de repenser la gauche autour d'une consolidation de sa base et d'une redynamisation de ses idées sans pour autant que cela ne passe par une capitulation face au modèle libéral surtout qu'on sait tout le rejet que lui porte de plus en plus la population dans sa majorité. [...]
[...] Dans ce cadre il serait pertinent de se demander si la gauche au sens large afin d'avoir un rôle plus important dans la bataille politique ne devrait- elle pas envisager un visage nouveau synonyme de second souffle quitte à renoncer à son conservatisme ou devrait-elle plutôt resserrer ses rangs en insistant plus que jamais sur les valeurs qui ont fait sa gloire dans le passé profitant pleinement des inconvénients engendrés par le modèle libéral ? L'auteur propose des axes pour sortir de l'archaïsme de la gauche en faveur d'une reformulation de sa position par rapport au rôle de l'état et du marché et d'une redéfinition de sa vision de la distribution et de la mondialisation or devant un système libéral de plus en plus défaillant dans lequel chômage et précarité riment avec la vie de millions de personnes créant une volatilité de l'électorat ,la gauche doit réaffirmer son engagement et sa détermination sociale en ayant en point de mire la droite libérale. [...]
[...] En général, la gauche désigne les mouvements qualifiés de progressistes. La gauche comprend généralement la sociale démocratie, le socialisme, le communisme et l'anarchisme. Selon les points de vue, les extrêmes font ou non partie de la gauche et de la droite. [...]
[...] Le même constat peut être introduit lorsque Ségolène Royal rentre dans le jeu du candidat de l'UMP et surfe sur cette vague de nationalisme qui a surgi dans la campagne actuelle, les cadres du parti et les plus fervents défenseurs de la gauche qui commencent à avoir des doutes sur sa capacité à gagner les présidentielles de 2007 considèrent qu'avant de parler de drapeau national il faudrait peut être plus réfléchir sur des problèmes plus profonds dont souffrent la population française. [...]
[...] Conclusion Pour conclure on peut dire que le texte de Zaki Laidi renvoie à trois grands axes de réflexion sur le devenir de la gauche au 21ème siècle : -le premier axe est celui du quasi-consensus sur l'état déplorable de la gauche aujourd'hui entre divisions, pauvreté des idées, manque de repères et un discours assez classique qui n'arrive pas à se détacher de l'héritage de Bourdieu dans ses analyses. Il est donc nécessaire à cette gauche à l'aube des grandes échéances de se remobiliser et de se remettre en cause pour s'assurer un rôle principal dans cette course au pouvoir. [...]
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