Simone Veil, conseil constitutionnel, lutte contre les discriminations, égalité des chances, Richard Descoings, modernisation du droit, André Jacob, Yvonne Steinmetz, esprit contestataire, juif
Simone Veil garde le souvenir d'une enfance douce à Nice, néanmoins caractérisée par une éducation rigoureuse et laïque
André Jacob et Yvonne Steinmetz nés à Paris, s'installent à Nice deux ans après leur mariage en 1922. Ils ont rapidement quatre enfants : Madeleine (surnommée Milou), Denise, Jean et Simone (née le 13 juillet 1927). André Jacob est architecte et son cabinet permet à la famille de vivre confortablement. La crise des années 1930 complique la situation et ils doivent déménager dans un appartement plus petit, mais que la jeune Simone adore, car situé à la lisière de la ville, près d'un bois.
[...] Elle-même a bien souvent obtenu des postes prestigieux précisément car elle était une femme. La parité en politique est un combat important pour elle. La question de l'égalité des chances doit intégrer aussi des initiatives comme celle du directeur de Sciences Po, Richard Descoings, à destination des élèves de banlieue. Le passage de Simone Veil au Conseil constitutionnel lui a donc permis de poursuivre son combat pour la modernisation du droit. À la fin de son livre, elle revient sur la mémoire de la Shoah, autre thème qui lui tient à cœur. [...]
[...] Cette douce enfance décrite par Simone Veil est vécue comme un paradis perdu, d'autant que celle-ci tranche particulièrement avec la dureté des épreuves subies pendant la Seconde Guerre mondiale. Lors de son passage au Conseil constitutionnel (1998-2007), les débats institutionnels et la lutte contre les discriminations passionnent Simone Veil Elle se voit proposer l'un des trois sièges vacants au Conseil constitutionnel, celui-ci ne comptant jusque là qu'une seule femme. Elle l'accepte avec enthousiasme, heureuse de laisser la politique de côté (elle s'était entre-temps investie à l'UDF) et de revenir au droit. Son mandat dure neuf ans, soit jusqu'en 2007. [...]
[...] Elle évoque avant tout son intérêt pour les débats institutionnels. Elle apprécie notamment l'extension du rôle du Conseil constitutionnel grâce au Président Giscard d'Estaing. Le général de Gaulle n'aimant pas les contre- pouvoirs, seul le Président de la République, celui de l'Assemblée et celui du Sénat pouvaient saisir le Conseil constitutionnel. En 1974, le nouveau Président modifie la règle et un groupe d'au moins 60 députés ou sénateurs peut désormais le saisir. Cela donne du pouvoir aux partis d'opposition. Simone Veil salue également l'émergence de la saisine pour confirmation de la constitutionnalité d'une loi, et non pour censure, avec la loi bioéthique et la saisine de Philippe Séguin (alors président de l'Assemblée nationale) en 1994. [...]
[...] Ils ont rapidement quatre enfants : Madeleine (surnommée Milou), Denise, Jean et Simone (née le 13 juillet 1927). André Jacob est architecte et son cabinet permet à la famille de vivre confortablement. La crise des années 1930 complique la situation et ils doivent déménager dans un appartement plus petit mais que la jeune Simone adore, car situé à la lisière de la ville, près d'un bois. Son père trouve Simone indisciplinée et trop gâtée par sa mère. Il tente de lui donner une éducation rigoureuse : il insiste pour que les enfants lisent des classiques, refuse qu'ils aillent au cinéma mais pour autant, ne leur met jamais la pression à l'école. [...]
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