« Le suffrage est l'acte par lequel un citoyen participe, en se prononçant dans un sens déterminé, au choix de ses représentants ou à la prise d'une décision » (Guillien, Vincent, Guinchard, & Montagnier, 2010, p. 745). Il est clair que le mode de suffrage détermine essentiellement les résultats du vote. Selon le profil de l'électeur, le vote risque d'être plus favorable envers un parti politique précis.
S'ajoute à cela le contexte socio-économique et politique qui indubitablement influence également le suffrage. Ainsi sous le règne de Louis-Philippe d'Orléans la loi du 19 avril 1831 pose les principes du système électoral du régime. C'est à l'occasion du soulèvement des 22, 23 et 24 février 1848 que la monarchie de Juillet s'effondre. Louis-Philippe est contraint d'abdiquer et se met en place un gouvernement provisoire. Alors que les précédents gouvernements provisoires avaient imposé la forme du nouveau régime, celui-ci souligne que « bien que le gouvernement provisoire agisse au nom du peuple français et qu'il préfère la forme républicaine, ni le peuple de Paris, ni le gouvernement provisoire ne prétendent substituer leur opinion à l'opinion des citoyens qui seront consultés sur la forme définitive du gouvernement que proclame la souveraineté du peuple. » Cette proclamation annonce le retour en force de la démocratie.
[...] En outre il se voit retirer son pouvoir constituant étant donné que l'article quarante-quatre dispose que La Constitution ne peut être modifiée que par le peuple sur proposition de l'Empereur Le texte est soumis aux suffrages populaires lors d'un plébiscite le 8 mai 1870. Avec un fort taux de participation avoisinant les quatre-vingt-deux pour cent le texte est adopté avec une majorité de sept millions cinq cent mille voix contre environ trois millions et demi. Bibliographie Assemblée nationale. (s.d.). La République et le suffrage universel. [...]
[...] Ces mots dressent parfaitement le tableau de la Deuxième République qui par la suite glissera vers l'établissement du Second Empire. Dans un premier temps nous nous intéresserons à l'établissement de l'Assemblée constituante élue au suffrage universel pour ensuite dépeindre l'organisation de la deuxième République en portant une attention particulière au mode de désignation des différents pouvoirs L'Assemblée constituante élue au suffrage universel Certes on abandonne le suffrage censitaire au profit du suffrage universel, or cette renonciation s'accompagne également de nombreuses controverses. [...]
[...] Consulté le novembre sur Assemblée nationale: http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/suffrage_universel/suffrage- 1852.asp Beaudet, C. (2000). Institutions, vie politique et faits sociaux de 1789 à 1958. Paris, France: Centre de publications universitaires. Guillien, R., Vincent, J., Guinchard, S., & Montagnier, G. (2010). Lexique des termes juridiques (éd. [...]
[...] 17e). Paris, France: Dalloz. [...]
[...] Au second tour la majorité relative suffit. Aux élections du 13 mai 1848 on observe une abstention s'échelonnant aux alentours de trente-deux pour cent. Les républicains modérés sont les grands perdants étant donné qu'ils recueillent moins de cent sièges. Cependant le parti bonapartiste auquel se sont greffés les légitimistes et les orléanistes remporte un franc succès. Le paradoxe de la Deuxième République réside dans le fait que le suffrage universel a permis à Louis Napoléon Bonaparte d'endosser le rôle de Président alors qu'il a donné lieu à une représentation royaliste à l'Assemblée La remise en cause du suffrage universel Il est indubitable que le suffrage universel est le garant de la paix comme le souligne Victor Hugo : Le suffrage universel dit à tous, et je ne connais pas de plus belle formule de paix publique : Soyez tranquilles, vous êtes souverains [ ] Il y a un jour dans l'année où le gagne-pain, le journalier, la manœuvre [ ] dit : puissance c'est moi ! [...]
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