Régime démocratique, Robespierre, Etat, peuple souverain, Michel Debré, Ces Princes qui nous gouvernent, Premier ministre, participation politique, guerre d'Algérie, trente glorieuses, gouvernement, phénomène d'abstention, Grèce antique, Révolution française, Louis XVI, Claude Bartolone, article L. 1 du code électoral, Brexit, systèmes électoraux représentatifs, secret du vote, référendum
L'ancien avocat Maximilien de Robespierre par son oeuvre intitulée "Sur les principes de morale politique" caractérisait la démocratie comme "un Etat dans lequel le peuple souverain, guidé par des lois qui sont son ouvrage, fait par lui-même tout ce qu'il peut bien faire et par des délégués, tout ce qu'il ne peut pas faire lui-même". Cette citation relate notamment de la place prépondérante qu'occupe le peuple dans un régime démocratique, mission également perceptible dans l'extrait de "Ces Princes qui nous gouvernent", de Michel Debré, paru en 1957, que nous nous proposons d'étudier ci-après.
Assurément, l'auteur fut le premier à exercer la fonction de Premier ministre de la Ve République française et fut en parallèle chargé de diriger le groupe de travail qui s'affairait à la rédaction de la constitution de la nouvelle république. Ce dernier était donc par sa position hiérarchique au sein du gouvernement, légitime pour examiner les comportements des citoyens face à la participation politique dans le régime démocratique en place, dans un contexte de guerre d'Algérie et de prospérité économique, lié aux trente glorieuses.
[...] En effet, le principe même de démocratie représentative réside en le fait que le citoyen exerce l'exercice du pouvoir par le biais d'élections afin d'élire ses représentants, qui seront chargés de représenter la volonté générale et d'exercer une fonction en leur nom. L'élection permet ainsi de donner une légitimité aux gouvernants ou aux pouvoirs constitués. Le Conseil constitutionnel nous mentionne par ailleurs que « le troisième alinéa de l'article 3 de la Constitution prévoit que le suffrage est : « toujours universel, égal et secret ». [...]
[...] Lors des présidentielles de 2017, nous avons pu constater que le taux d'abstention s'élevait à pour le premier tour, alors que comparativement ce taux était d'environ 16% en 1974. Il est clair qu'aujourd'hui les enjeux politiques ne séduisent plus tellement les citoyens, si bien que ces derniers en oublient la qualité principale du citoyen. Assurément, comme nous le rappelle l'écrivain Régis Debray « Le citoyen, c'est celui qui participe de son plein gré à la vie de la cité. Il partage avec ses concitoyens le pouvoir de faire la loi, le pouvoir d'élire et, le cas échéant, d'être élu. [...]
[...] Il sera finalement appliqué par Napoléon sous la forme d'un plébiscite et sera définitivement adopté en France dans la Constitution de la Ve République en 1958, par l'article 11, disposant la possibilité d'organiser un referendum sur « tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, comportant l'approbation d'un accord de Communauté, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité ». Ainsi, en permettant au peuple d'exprimer son avis sur des sujets de société, et en lui conférant une certaine suprématie, le referendum permet de faire reculer la crise de la démocratie représentative et de lutter contre le déclin des citoyens face à la participation politique. [...]
[...] Extrait - Michel Debré (1957) - La démocratie représentative est-elle véritablement en crise ? L'ancien avocat Maximilien de Robespierre par son œuvre intitulée Sur les principes de morale politique, caractérisait la démocratie comme « un Etat dans lequel le peuple souverain, guidé par des lois qui sont son ouvrage, fait par lui-même tout ce qu'il peut bien faire et par des délégués, tout ce qu'il ne peut pas faire lui-même." Cette citation relate notamment de la place prépondérante qu'occupe le peuple dans un régime démocratique, mission également perceptible dans l'extrait de Ces Princes qui nous gouvernent, de Michel Debré, paru en 1957, que nous nous proposons d'étudier ci-après. [...]
[...] Ce principe permet ainsi d'être représenté de la même manière, sans prendre en compte les différences d'origine, de sexe ou de fortune. Par ailleurs, pour garantir la protection du suffragant contre toute intimidation, manipulation ou corruption, l'idée de rendre le vote secret va donc faire son apparition au cours du XIXe siècle. L'affirmation de ce principe consacre dans les démocraties une conception individuelle de l'acte électoral : chaque électeur est de fait indépendant de toute allégeance sociale lorsqu'il se rend dans l'isoloir. [...]
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