« La représentation est exercée par des hommes politiques, engagés dans une carrière et animés, à ce titre, par des préoccupations distinctes de celles des représentés », souligne Daniel Gaxie, politologue français et maître de conférence à l'université Paris 1. Ainsi, dans ce texte tiré de Enchantements, désenchantements, réenchantements : les critiques ordinaires de la politique, Gaxie a recueilli tout un assemblage de témoignages d'une variété de citoyens pour observer comment est perçu la politique chez les profanes et comment ils perçoivent les personnes qui mettent en pratique cette politique c'est-à-dire les professionnels de la politique, ceux qui «vivent de et pour la politique» (Weber). Cette dernière se définit comme l'organisation méthodique, théorique et éventuellement pratique des actions d'un gouvernement au pouvoir sur des bases conceptuelles définies et finalisées en vue de maintenir l'équilibre social nécessaire au développement optimal et à la cohérence d'un ensemble territorial et de sa population, ainsi qu'à l'évolution de leurs rapports avec d'autres ensembles gouvernés. On observe alors un au travers des diverses opinions un véritable lynchage et ras le bol du système politique et plus particulièrement de ceux qui en sont les acteurs.
[...] Nous verrons dans un premier temps comment grâce à ses sondages, Gaxie a su explicitement démontré que les citoyens nʼont plus confiances aux professionnels de la politique. Du coup, on observe un portrait peu flatteur des politiciens aux yeux des citoyens. Ensuite, nous nous focaliserons sur les relations entre le politicien et les médias et nous montrerons commet les journalistes accentuent la décrédibilisation des politiciens. Les avis sont unanimes et les propos loin dʼêtre dithyrambiques: «malhonnête», magouille corruption monde pourri manque dʼhonnêteté pourritures qui profitent de tout lʼargent les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ceux qui exercent la politique. [...]
[...] Par conséquent, le producteur politique ne sera pas au service de l'intérêt général mais plutôt au service de son électorat propre. [...]
[...] Ainsi on observe une réelle critique qui à l'image des témoignages recueillis par Gaxie, nous maintien dans l'idée que les politiciens sont plus des orateurs ingénus plutôt que des véritables actionneurs Enfin, pour Daniel Gaxie et Joseph Schumpeter, la professionnalisation a eu des effets néfastes sur la vie politique. En effet, pour Gaxie la professionnalisation des politiciens constitue une source de revenu. Du coup le personnel politique est amené à faire passer les intérêts de leur carrière (s'ils prévoient de se faire réélire: cumul des mandats) avant les intérêts de la nation. De son côté, Schumpeter compare la professionnalisation du personnel politique à la logique économique producteur/consommateur. Pour lui les électeurs deviennent des consommateurs de politique et les hommes politiques des producteurs de politique. [...]
[...] Cette dernière se définit comme lʼorganisation méthodique, théorique et éventuellement pratique des actions d'un gouvernement au pouvoir sur des bases conceptuelles définies et finalisées en vue de maintenir l'équilibre social nécessaire au développement optimal et à la cohérence d'un ensemble territorial et de sa population, ainsi qu'à l'évolution de leurs rapports avec d'autres ensembles gouvernés. On observe alors un au travers des divers opinions un véritable lynchage et ras le bol du système politique et plus particulièrement de ceux qui en sont les acteurs. Ainsi, le texte permet de nous faire interroger sur les réelles motivations des politiciens. Par ricochet, il est question de savoir comment l'opinion publique est réceptive à la vie politique de notre pays? Est-ce qu'ils ont confiance aux acteurs de la politique? [...]
[...] Par exemple il y a des chaînes qui diffusent des débats entre politiciens, comme FR3 et les enquêtes montrent que les gens sont lassés parce qu'au lieu de faire preuve de sérieux les politiciens s'entretuent, s'envoient des joutes verbales, alors que l'objectif principal est d'assurer la sécurité, maintenir les institutions en place, définir des paramètres pour diverses choses en rapport avec le maintien du pays comme par exemple mettre en place de nouveaux emplois pour diminuer le nombre de chômeurs. En clair, les problèmes du pays passent à la trappe. Du coup, ils ne renvoient pas une image très mature et se décrédibilisent d'autant plus. [...]
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