Pierre Martin, élections, système électoral, modes de scrutin, système politique, Europe, élections législatives, courant politique, rapports de force, famille politique, idéologie, parti politique, gauche, droite, communisme, social-démocrate, théorie des clivages, participation citoyenne, participation électrorale, système politique allemand, offre, demande, croissance, croissance économique, croissance industrielle, gouvernement
L'article étudié se nomme Le déclin des partis de gouvernement en Europe, daté de 2013, il est le fruit du travail de Pierre Martin, un politologue français spécialiste de l'analyse des résultats électoraux, des systèmes électoraux ainsi que des modes de scrutin. Il est docteur en sciences politiques de l'Institut d'études politiques de Paris ainsi qu'ingénieur de recherche au CNRS, il anime un groupe de recherche nommé "Élections et Partis". L'article concerné s'intéresse lui à l'intégration des systèmes politiques d'Europe occidentale par le biais de l'étude d'élections législatives dans quinze pays depuis 1945 (L'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, Finlande, France, Grande-Bretagne, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Suède et Suisse). Pierre Martin analyse les rapports de forces entre les différents courants politiques, ici entre la social-démocratie et la droite modérée, le déclin de ces derniers dès les années 1970 et leur lien avec les grands partis de gouvernement.
[...] Cette dernière a comme facteurs le recul des démocrates-chrétiens, notamment l'effondrement de ces derniers en Italie, mais également une progression spectaculaire de la droite radicale, la remplaçant peu à peu. La droite radicale progresse depuis les années 80 grâce aux valeurs de l'ultralibéralisme et d'hostilité à l'immigration qui sont prônées. Ce texte est donc un moyen d'illustrer la théorie des clivages, portée par Lipset et Rokkan en 1967 et aussi appelée théorie du « gel », qui formalise les clivages sociétaux au sein de deux Révolutions mondiales. [...]
[...] Les changements sociologiques ne sont pas aptes à expliquer le déclin constant des grands partis. Le rôle des changements idéologiques dans le déclin des grands partis est également à nuancer, car difficilement quantifiable. En outre, le rôle de la crise de la croissance économique dans le déclin des partis en Europe est avéré par la crise de 2008 qui a des effets dévastateurs pour les grands partis de gouvernement en Espagne, au Portugal, en Grèce, en Italie, mais également en Irlande et en Islande où les crises bancaires impactent de manières significatives le résultat des élections. [...]
[...] Le déclin des partis de gouvernement en Europe - Pierre Martin (2013) - de quelle manière l'évolution fondamentale du rapport entre citoyen et politique agit-il sur le déclin des grands partis ? Introduction : L'article étudié se nomme Le déclin des partis de gouvernement en Europe, daté de 2013, il est le fruit du travail de Pierre Martin, un politologue français spécialiste de l'analyse des résultats électoraux, des systèmes électoraux ainsi que des modes de scrutin. Il est docteur en sciences politiques de l'Institut d'études politiques de Paris ainsi qu'ingénieur de recherche au CNRS, il anime un groupe de recherche nommé "Élections et Partis". [...]
[...] Toutefois, malgré ce déclin, ces partis de gouvernement restent omniprésents au sein de partis partisans composés par l'opposition gauche/droite. Cela s'explique par la difficulté pour les « petits partis » de stabiliser leur nombre d'électeurs. Après analyse, celui-ci permet aussi de mettre en avant une sorte de stabilité au sein du système politique à travers une structuration de partis politiques entre eux. - Le cas allemand : il apparaît comme très explicatif de ce déclin par l'importance du pays au sein de la partitocratie (pouvoir détenu par les partis politiques). [...]
[...] Le déclin des grands partis de gouvernement n'est donc pas lié à des logiques d'influence des médias, des scandales à répétition ou encore des facteurs propres à chaque pays, mais bien à la croissance constante des attentes des citoyens envers les politiques, les institutions et l'État. Cette constante hausse de la demande fragilise les grands partis qui peinent à avoir une bonne gestion gouvernementale sous le coup de la pression. La hausse de la demande est intrinsèquement liée à l'avènement de l'État providence et donc à sa perte de vitesse initier dans les années et qui de manière saisissante notamment avec la crise de gilets jaunes exprime l'impossibilité des politiques à répondre aux demandes des citoyens. [...]
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